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Vierzonitude

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Campus numérique : 7.562 euros mensuels de loyer

Publié par vierzonitude sur 1 Octobre 2023, 05:10am

Campus numérique : 7.562 euros mensuels de loyer

Après plusieurs mails envoyés à la communauté de communes de Vierzon et restés sans réponse, c'est finalement dans les dossiers de la communauté de communes que Vierzonitude a trouvé la réponse. 

La communauté de communes et l'école privée Algosup ont signé un bail avec pour échéance le 31 juillet 2032  pour la location de bureaux pour une superficie d’environ 1294 m² moyennant un loyer annuel avec provisions pour charges de 59 006,40 € HT (70 807,68 € TTC), soit 4917,20 € HT (5900,64 € TTC) par mois.

La communauté de communes a également signé un bail jusqu'en août 2023 avec pour échéance le 31 juillet 2032 avec l’Association de gestion du Conservatoire National des Arts et métiers du Centre (AG-CNAM-CENTRE), pour la location de bureaux pour superficie d’environ 217 m² moyennant montant un loyer annuel de 5064 € net soit 422 € net par mois.

Enfin, la communauté de communes a signé un bail avec jusqu'en août 2032 passé entre la Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et la SCIC B³ Village by CA Vierzon, pour la location de bureaux pour une superficie d’environ 180 m² moyennant montant un loyer annuel avec provisions pour charges de 11 808,60 € HT (14 169,60 € TTC), soit 984 € HT (1180,80 € TTC) par mois.

Au total (et sans les locaux loués au campus connecté), le montant des loyers pour Algosup, le Cnam et le Village by CA se monte à 7.502 euros par mois.
 

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Commenter cet article
1
104 Peugeot a fond
09/08/2023 08:15
ils ne le diront pas
Répondre
J
JAUG
10/07/2023 23:30
Article 15 de la déclaration des droit de l'homme.
Répondre
L
Le vierzonnais
10/07/2023 15:01
Super! Tous les habitants de la com com méritent cette transparence.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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