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Vierzonitude

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Candidature ou pas : jour J + 4, toujours rien

Publié par vierzonitude sur 18 Juillet 2019, 05:20am

Candidature ou pas : jour J + 4, toujours rien

Sur France-Bleu-Berry, le maire de Vierzon annonçait ceci : "Il me reste encore des choses à régler, avant que je puisse indiquer ma position personnelle." Et un peu plus loin, France-Bleu nous explique qu'on saura tout vers le 14 juillet ! Le maire de Vierzon n'a pas annoncé sa candidature le soir du feu d'artifice.

Toutefois, il donne une partie de l'énigme en affirmant, toujours à France Bleu, "qu'il n'y a pas d'autre alternative que l'équipe actuelle... qu'il faudra élargir à des personnalités de la société civile." Toujours rien à l'horizon. On va commencer à s'inquiéter. D'autant qu'on parle d'une intervention mais en septembre.

 

Les maires de Bourges et Vierzon prêts à rempiler ?

Les maires de Bourges et Vierzon prêts à rempiler ?

https://www.francebleu.fr/infos/politique/les-maires-de-bourges-et-vierzon-prets-a-rempiler-1558962321

L'équipe actuelle ? Le maire de Vierzon veut sans doute faire allusion au tandem P.S/PC ? On sait que sa première adjointe socialiste, Marie-Hélène Bodin ne repart pas. Son maire adjoint à la culture a d'autres destins professionnels qui l'attendent loin de Vierzon.

Nous devions tout savoir tout vers le 14 juillet. Suspense ou mise en scène destinée à attiser le désir d'une nouvelle candidature ? Mais en dehors de celle-ci,  on ne voit pas vraiment quelle autre tête sortirait du rang... 

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Commenter cet article
M
M
19/07/2019 19:24
Comment vivre avec un tel suspense !
Répondre
U
un autre
18/07/2019 22:16
Le suspense est insoutenable.
Répondre
C
Chris Brenner
03/07/2019 18:30
Ar est un militant visiblement.AR le rouge!
Répondre
L
Le Foch
03/07/2019 18:12
Moi je vote François.Avec Aziz adjoint aux transports.
Répondre
J
JIM
03/07/2019 13:56
Vierzon ne "change" pas " dans le bon sens"... elle vivote, on lui maquille quelque peu d'enfumage pour détourner l'attention, on fait de la comm" pour masquer une déshérence et une chute continues.
Répondre
A
Athos
03/07/2019 20:38
Vierzon est certes sur la mauvaise pente depuis plusieurs décennies, mais dire que Vierzon est en déshérence est exagéré, cela rend votre commentaire insignifiant.
A
AR
03/07/2019 08:22
Compte tenu de la crise et des difficultés qui pleuvent de toute part , notamment encouragées ou provoquées par le gouvernement et la majorité actuel, notamment de décapiter touts les services publics, de la crise de morale politique et citoyenne ou le chacun pour soi domine, je trouve que Nicolas SANSU et sa majorité , s'en sortent pas mal. Vierzon change dans le bon sens
Répondre
P
Plus envie
29/05/2019 06:56
Cela fait 7 ans que je suis partie, et je ne veux plus y retourner, les maires ont toujours fait les mauvais choix, et cela ne s'est pas arrangé.
Répondre
G
Gallardo
28/05/2019 11:26
Merci Mr Sansu d'avoir fait ce que vous avez pu depuis 2008.Les chiens aboient et la caravane passe.On verra si votre successeur fait mieux que vous.
Répondre
A
AR
03/07/2019 08:25
votre opinion ne semble pas plaire mais c'est pas grave , les sectaires ne sont pas toujours la ou l'on croit. D'autres cireront sans doute les bottes a d'autres. Vous avez raison de dire ce qui est juste
C
Claude G
28/05/2019 11:57
N'oubliez pas de prendre les bottes lustrées à son bureau , ça pourrait éventuellement vous servir pour un très très lointain avenir !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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