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Vierzonitude

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Carrefour Foch-Briand-République : il est temps de tout revoir !

Publié par vierzonitude sur 28 Juillet 2024, 05:10am

Le carrefour Foch-Briand-République est un no man's land très vierzonnais, un véritable non-sens. Pour la sécurité d'abord, pour la logique ensuite, pour l'esthétisme enfin. Evidemment, bien des problèmes seraient résolus avec la mise en sens unique de l'avenue de la République.

Tout va bien pour les voitures qui se dirigent vers la place Jacques-Brel et ceux qui en descendent. C'est plus compliqué, surtout pour les piétons, quand les voitures qui descendent l'avenue de la République veulent tourner à gauche vers la place Foch et quand celles qui viennent de la place Brel tournent à droite vers la place Foch.

Il y a là, une zone floue où les pavés roses démodés donnent l'illusion de trottoir pour les piétons alors qu'ils sont en fait la poursuite de la chaussée pour les voitures. Ainsi, les piétons ne font pas toujours pas attention qu'il y a des voitures qui désirent tourner et les automobilistes ne comprennent pas pourquoi il y a des piétons. Malgré la présence de feux tricolores dans les deux sens.

On voit que les pavés font illusion, sur cette photo : le piéton pense être à l'abri sur un trottoir qui n'en est pas un. 

On appréciera ce feu tricolore au milieu de la route. Pourtant c'est simple, c'est un carrefour avec quatre routes, comme ci-dessous.

Bon sur la photo du dessus, il n'y a ni feux tricolores, ni passage piéton...

Bon là, non plus...

Sur la photo ci-dessus, il y a des feux (sachant que la place Foch était à double-sens à cette époque).

Et là, sur les photos ci-dessus, voilà qu'un feu tricolore apparait au milieu de la chaussée, pour guider les voitures qui descendent de l'avenue de la République rue Voltaire. Là, ça se complique déjà.

Evidemment, c'était plus simple avec les chevaux, quoique...

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O
oups!
28/07/2024 13:12
Le sens unique est une mauvaise solution. <br /> Quant aux zones floues, il y a moyen de mieux baliser certes, mais par pitié, il ne faut pas encourager la création d'un nouveau rond point!
Répondre
M
Mais
02/02/2024 18:33
Le sens unique serait une bêtise pour vider encore plus le centre-ville. Là, au moins, il y a du passage et de la vie. Par contre, changer les pavés roses pour du vrai bitume à l'endroit où les voitures passent serait une excellente mesure de sécurité
Répondre
S
spam
07/02/2024 09:50
Faux et archifaux. Le flux de voiture n'est en rien synonyme d'affluence et même au contraire.<br /> Le passage constant de véhicule ne sécurise ni les piétons ni les cyclistes et donc vident les rues de leur présence et assèchent les petits commerces. Pour la plupart des véhicules ne font que transiter. Moins de place pour les voitures rendrait le centre-ville plus agréable.
M
M
16/05/2023 08:59
Je ne vois vraiment pas l'utilité de la rue de la république en sens unique (d'ailleurs en quoi serait-ce mieux), le délestage par les rares possibilités de détournement créeraient bien d'autres soucis ailleurs me semble. Enfin ce n'est que mon avis.
Répondre
L
Le vierzonnais
04/07/2023 22:08
Je suis d'accord.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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