Nous écrivions récemment que ce n'était pas facile d'être la chef de la majorité et encartée à la CGT. La maire de Vierzon devait en effet trancher un litige qui concernait une salariée du CCAS depuis vingt-deux ans et qui devait être licenciée, et son salaire divisé par deux, nous apprenait le Berry.
Bingo : c'est la CGT qui a gagné. Après quatre débrayages, "la collègue sera reclassée, vraisemblablement à la mairie de Vierzon ; elle sera payée et bénéficiera bien de ses jours de congés", lit-on dans le Berry. Et c'est très bien pour cette salariés du CCAS.
Victime d’un accident de service, elle était reconnue en invalidité en 2020, inapte à ce poste, mais pas au travail. L'adjoint socialiste Philippe Fournié précise, dans la presse, "que la collègue en question sera la neuvième personne à être reclassée, ce qui constitue un effort financier pour le CCAS. En effet, le budget de ce dernier est de 11 millions d’euros, dont 1,7 million subventionné par la ville. Surtout, le déficit cumulé de la structure atteint 990.000 euros, même s’il a baissé ces trois dernières années. "Aujourd’hui, ce sont les Vierzonnais qui paient, insiste le vice-président."
Petit message subliminal pour signifier que ce n'est pas vraiment le P.S qui dirige le CCAS mais la CGT. Mais c'est valable aussi pour toute la ville. Quand la maire paye sa cotisation, il faut qu'on voit le résultat.