Fraîchement élu à la tête de Vierzon, en mars 2008, Nicolas Sansu, maire de Vierzon de 2008 à 2022, avant de devenir député et le redevenir en juillet 2024, aurait dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de confier ceci au journal Les Echos du 13 mars 2008 : "Pour moi, ces trois derniers mandats s'assimilent au déclin de la ville", analysait Nicolas Sansu. Il fait bien sûr référence aux trois mandats de Jean Rousseau (1990-2008) qui avait chipé la mairie aux communistes ...
"Depuis 1990, Vierzon a perdu 3.700 habitants et n'en compte plus que 28.500", écrivait le journal Les Echos.
Et Nicolas Sansu d'ajouter : "C'est surtout la population active qui s'en va." Vierzon n'a pas su se trouver un nouveau souffle "à la différence d'autres villes comme Bourges ou même Romorantin après le départ de Matra", poursuit-il.
Mais alors que dire des plus de 3.000 habitants en moins depuis 2008, et l'accession de l'actuelle majorité au pouvoir ?
Que dire de cette promesse, lu dans Les Echos : "Fort de sa victoire, il doit désormais tenir le pari difficile du redressement économique et de l'attractivité retrouvée." Redressement économique ? Attractivité ?
On peut aisément affirmer qu'entre 2008 et 2024, "ces trois derniers mandats s'assimilent au déclin de la ville". Mais un maire de gauche peut le dire de ses adversaires politiques qu'un blog citoyen ne peut certainement même pas le penser...
La victoire de Nicolas Sansu dès le premier tour à Vierzon marque le retour dans le giron communiste d'un fief historique du PCF après une parenthèse de droite qui a duré dix-huit ans. Natif d...
https://www.lesechos.fr/2008/03/nicolas-sansu-pc-a-vierzon-1078007