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Vierzonitude

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Chambre régionale des comptes : du flou autour du nombre d'agents à Vierzon et leur gestion

Publié par vierzonitude sur 31 Octobre 2022, 11:23am

Chambre régionale des comptes : du flou autour du nombre d'agents à Vierzon et leur gestion

"Le chiffrage des effectifs est imprécis" : c'est que révèle la chambre régionale des comptes qui a mis son nez dans ceux de la commune de Vierzon, de 2015 à 2021. Au conseil municipal, jeudi, l'opposition Vierzon 2020, s'est évidemment engouffrée dans la brèche : "Gestion déplorable des agents municipaux, il est impensable que nous ne connaissions même pas le nombre exact de personnes payées chaque mois." C'est pourtant une réalité que la chambre régionale des comptes a consigné dans son rapport de 70 pages.

Effectifs, rémunérations et temps de travail, "cette approche s'est cependant heurtée aux difficultés que la commune a rencontré pour produire des données fiables." Grosso modo, la direction des ressources humaines assure la gestion de près de 700 agents. "Les remplacements ou les recrutements sont prises au niveau de l'exécutif", note la chambre, c'est-à-dire, les élus eux-mêmes. 

Du coup, la direction des ressources humaines ne fait que compiler "les données administratives sans réelle possibilité de vérifications." Car, ajoute le rapport, "le système déclaratif des congés et des absences relève de l'autorité des chefs de service."

Dans un service de la ville, "les congés n'étaient pas enregistrés dans le logiciel RH mais dans un registre interne autonome". L'état dans l'état. Difficile pour les ressources humaines de suivre les congés et de fournir "des statistiques fiables."

Les 700 agents équivalent à 575 équivalents temps pleins. 73 départs à la retraite sont prévus d'ici à 3 ans. Ainsi, les dépenses de personnel reste à un niveau élevé, à Vierzon, à 801 euros par habitants contre 764 euros par habitant pour les communes comparables de la même strate.

L'opposition Vierzon 2020, estime que "le temps est terminé où le nombre des emplois municipaux évoluait au gré des élections locales et où les collectivités locales fournissaient du travail en fonction des accointances avec le premier magistrat.  Très vieille coutume locale de longue date qui coïncide souvent avec des scrutins locaux.

Pour l'opposition, "la ville de Vierzon n’est pas la brigade des feuilles des chevaliers du fiel.  Mettez de la clarté et de la transparence dans la gestion municipale des ressources humaines.  Ne laissez pas croire que la gestion des agents municipaux relève de l’opacité et d’une gestion partisane.  On gagne toujours à être transparent."

Mary-Claude Grison, autre élue de l'opposition, explique que "Vierzon est une commune pauvre. Il existe très peu de marges de manœuvre pour équilibrer le budget. Aussi, comme pour tout le reste, il est nécessaire de ne pas fonctionner à vue mais avec une gestion rigoureuse et planifiée."

La ville de Vierzon a pu s'expliquer sur les remarques de la chambre régionale des comptes : elle reconnait qu'"il nous faut nous améliorer sur le système d'information concernant le pilotage des ressources humaines, axe de travail qui est défini comme prioritaire à partir de 2022."

Quant au nombre d'agents, la ville ajoute que "nous n'avons pas souhaité tailler dans la masse au risque de ne plus donner aux plus fragiles les services essentiels auxquels ils ont droit. Je considère que vos recommandations de poursuivre la diminution de poursuivre la diminution des effectifs relève d'un jugement d'opportunité qui contrevient à la volonté d'un service public local fort."

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L
LoL le retour
31/10/2022 12:35
Je plains les pauvres agents lors de leurs calculs de points pour leurs retraites, si ça part dans tous les sens , ça va pas en arranger certains je pense.<br /> <br /> <br /> Tiens Paulo, un nouveau encore chez nous??<br /> <br /> Tu rigoles Maurice, c'est Augustin !!,ça fait 69 ans qu'il est le spécialiste du taillage des arbres de la commune, et on a décidé de le garder encore un petit peu pour son savoir faire sur le taillage du marbre ,et le montage de coffrage béton au cimetière!! :-))
Répondre
J
JAUG
12/10/2022 11:56
La gestion des recrutements est de la responsabilité de l'exécutif, les congés, absences sont traités hors RH, 13% de départs d'ici trois ans, etc ... On sent vraiment que la municipalité est mobilisée pour construire un avenir aux couleurs des jours heureux !<br /> La GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétence) doit être un vilain mot taché d’ultra-libéralisme à la vue du résumé du rapport de la cours des comptes. Comment prévoir un budget quand on n'est pas capable de fournir sa masse salariale ?<br /> La première entreprise de la Communauté de Commune est gérée comme une épicerie de quartier ! Et encore, c'est une insulte pour l'épicier qui fait ce qu'il peut !
Répondre
O
Oui
09/10/2022 10:03
C'est un des éléments qui sont la preuve d'un système clientéliste.
Répondre
C
Cocoland
08/10/2022 14:27
Être généreux avec l’argent des autres, une grande devise chez les communistes.<br /> Où comment acheter son électorat avec l’argent public.<br /> Vierzon a autant d’employés municipaux que Bourges <br /> Chercher l’erreur
Répondre
T
tenirbon
07/10/2022 18:47
Imaginez un instant une entreprise qui ne sait pas combien elle a de salariés et ne connaît pas le coût de sa masse salariale... et bien elle risque la liquidation à brève échéance
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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