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Vierzonitude

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Christophe Doré dénonce les logiques d'appareils politiques

Publié par vierzonitude sur 26 Novembre 2019, 13:30pm

Christophe Doré dénonce les logiques d'appareils politiques

Pour Christophe Doré, candidat aux élections municipales à Vierzon, le projet du Modem et de Confluence de monter une autre liste en vue des échéances de mars prochain, écrit-il sur les réseaux sociaux, est  "le fruit à la fois d'une logique de revanche et non de conquête ainsi que de manière décidément indécrottable de la même logique d'appareils politiques qui concoure également à éloigner peu à peu nos concitoyens du jeu le plus noble de la politique au sens propre du terme."

Le candidat gendarme dénonce "ces sempiternelles guerres politiciennes dont nous sommes vraiment las" et  les "arrangements entre adversaires d'hier miraculeusement amis d'aujourd'hui." 

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J
JIM
26/11/2019 20:48
Il y a sûrement des subtilités à remarquer, des sous-entendus possibles. Au départ, un gendarme non encarté va voir le représentant de l'opposition locale pour avoir un mode d'emploi de la politique en général et de la politique locale en particulier. Ils s'entendent, s'associent. Logiquement, ils peuvent partir sur un partage des pouvoirs car assurer les fonctions de maire et de président de la communauté de communes signifie pour les deux qu'ils doivent abandonner leur salaire de départ assurément plus élevé que celui qu'ils vont avoir. A priori, le partage donne un équilibre entre nouveauté sans étiquette et expérience avec étiquette mais sans doute bien plus neutre que celle d'autres partis. Mais il était inévitable que ce duo finisse par poser le problème de qui était au final le plus au service de l'autre et le double rôle de maire et président de la communauté de communes est bien rémunérateur donc à quoi bon partager, à présent que la fusée semble lancée. Mais le plus engagé depuis des années sur la ville n'aime guère cela. Et par ailleurs, dans l'entourage du candidat à la mairie, on peut aussi trouver quelques influences vierzonnaises plus anciennes ayant encouragé à une sorte de vengeance ancienne pour des querelles mal recuites d'anciennes élections municipales et autres. Derrière les tractations politiques, se cachent souvent de simples questions humaines comme la préservation de ses arrières au niveau finances, comme le rapport d'autorité et d'expérience, comme les querelles d'influence. Tout cela n'est pas forcément glorieux et idéal mais tout cela est humain, fort humain. (Le reste n'est fait que de déclarations officielles)
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A
Athos
27/11/2019 09:21
Bonjour. Quand vous dites que « l’expérience avec étiquette du MODEM est sans doute bien plus neutre que l’expérience d’autres partis », c’est très discutable car le MODEM est actuellement au gouvernement, et ils ont été aux manettes à Vierzon avec les résultats que l’on connaît.
U
un autre
26/11/2019 21:48
Analyse parfaite JIM.
P
Patti
26/11/2019 20:44
La patience reste et demeure le chemin le plus doré.....
Répondre
W
Wizard
26/11/2019 15:02
Complément à l'attention de M Doré.<br /> <br /> Il n'y a pas de "jeu noble" en politique, comme il n'y a pas de noblesse dans les boulots liés aux abattoirs ou au curage des fosses sceptiques. Certaines fonctions sont plus ou moins nécessaires voire indispensables, c'est tout. Voici un sujet intéressant pour un examen de philo.
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W
Wizard
26/11/2019 14:55
Qu'il nous explique ce que signifie "conquête" à propos d'un boulot qui devrait être entièrement placé sous le signe de l'abnégation, du sacerdoce voire du martyr. <br /> Si M Doré considère que l'accès aux emmerdes de toutes sortes est une conquête, voilà qui dénote un esprit très particulier qui pourrait bien faire peur.<br /> Cette remarque/question vaut pour tous les postulants bien sûr.
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H
Hôtel de ville
26/11/2019 14:05
La place Maurice Thorez ouvrira les bras au Commandant Doré!Un sportif qui sait se rendre visible au guidon de son VTT!<br /> A paris,Campion!A Vierzon,Doré!
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I
Insoumis
26/11/2019 13:58
Modem,arc en ciel,caméléons.....qu'ils s'en aillent tous!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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