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Vierzonitude

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Cinéma : 102.000 spectateurs en 2023 contre 90.552 spectateurs en 2022

Publié par vierzonitude sur 23 Septembre 2024, 05:10am

Cinéma : 102.000 spectateurs en 2023 contre 90.552 spectateurs en 2022

Le cinéma de Vierzon a accueilli 102.000 spectateurs en 2023 contre contre 90 552 spectateurs en 2022, 59 192 spectateurs en 2021 et 41 773 spectateurs en 2020.

Vu le succès rencontré par le Festival du Film de demain en 2022, une nouvelle
édition 2023 a été organisée et même une autre en 2024 tandis que les organisateurs laissent planer un doute sur l'édition 2025, parce que les coûts du festival ont augmenté et que les collectivités publiques ne veulent pas mettre la main à la poche, 70.000 euros de la part de la ville de Vierzon et 35.000 euros de la communauté de communes.

Mais ce n'est pas tout. Ne sont pas inclus dans cette somme, les autres services rendus au festival, directement ou indirectement comme l’exonération d’un mois de loyer accordée en 2022 et reconduite pour la seconde édition du festival. La SEMVIE, propriétaire des murs du cinéma, a donc répondu favorablement. Et le Cinéma a bénéficié d’une réduction de loyer de un mois dans le cadre du Festival du Film de demain 2023. Et pour 2024 ?

L’opération a généré une participation de la collectivité d’un montant de 12 158 euros HT en 2023.

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V
VADROT
23/09/2024 20:18
On ne peut que se féliciter de la fréquentation de notre cinéma et espérer que cela continue.<br /> Par contre, on ne peut que regretter que les organisateurs du Festival du film de demain ne jouent pas la transparence quant à sa fréquentation réelle ! Comment être pris au sérieux quand on ose travestir la réalité des chiffres ?<br /> Ces apprentis organisateurs se plaignent d'une billetterie déficitaire. Mais on ne peut pas dire qu'ils aient vraiment su mobiliser la presse, pas seulement la spécialisée d'ailleurs qui pour le moment ignore superbement ce Festival de demain.<br /> Et s'il fallait oser un autre créneau dans l'année plus propice à la fréquentation des salles obscures ?<br /> <br /> Il faut arrêter que ces organisateurs enfants gâtés qui espèrent se faire plus gros qu'il en sont réellement capables continuent de mendier auprès des collectivités publiques vierzonnaises qui font déjà beaucoup.<br /> Il faut arrêter que ces comètes vierzonnaises continuent de se lamenter pour leur joujou annuel.<br /> <br /> Il faut espérer qu'ils oublient leur idée de salarier une personne pour faire une partie de leur travail. <br /> <br /> S'ils aiment vraiment leur bébé Festival, qu'ils continuent eux-mêmes à le faire vivre. A moins qu'ils aient quelqu'un dans leur entourage qui se trouve au chômage ou qu'ils aient besoin de faire plaisir à quelqu'un ?<br /> <br /> Pour terminer, puisque rien ne trouve grâce à leurs yeux sur Vierzon - population et cinéphiles insuffisants, subsides publics insuffisants, incompréhension des vierzonnais pour une telle initiative- qu'ils arrêtent de penser que les vierzonnais souhaitent continuer à être pris pour des pourvoyeurs de fonds afin de satisfaire leurs envies et caprices.
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T
Thomas
13/11/2023 18:37
Bien que 90552 personnes viennent au cinéma.....mais je vois que la commission sécurité est passé et à donnée un avis favorable ....mais et l'éclairage du parking souterrain...une honte de ne rien voir..il faudra attendre des vols ou plus pour avoir de l'éclairage ? <br /> J'espère que non !!!
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J
JLM18
13/11/2023 11:13
l'exemple d'une action positive de l'ancienne municipalité une bonne animation faite autour du cinéma par l'actuelle et le maintien de tarifs abordable grâce au parapluie public (les prix sont près du double à Orléans par exemple).... la réhabilitation du site case, ce cinéma à 7 salles et le centre de congrès sont les rares réussites vierzonnaise de ces 20 dernière années et qui a su être valorisés par les différentes équipes.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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