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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Commerce en périphérie : au moins vingt cellules commerciales vides

Publié par vierzonitude sur 20 Octobre 2023, 08:35am

La construction d'un Feuillette, route de Neuvy, a paradoxalement accentué la vacance commerciale en périphérie. En s'associant avec Thiriet qui a déménagé, l'ancien local est désormais vide. Vide aussi le local voisin des cuisines Schmidt dont l'enseigne avait rejoint l'Orée de Sologne, c'est-à-dire que c'est tout un ensemble immobilier est vacant et ne semble intéressé personne depuis plus d'un an.

 

Tout proche, l'Orée de Sologne compte dix cellules inoccupées pour onze  qui sont occupées (hors Gifi et Grand-Frais), un chiffre qui ne bouge pas depuis l'installation d'Audika l'an passé qui a déménagé de l'avenue de la République pour s'installer en périphérie. L'Orée de Sologne, c'est 41% de vacance commercial.

 

Près  de l'Orée de Sologne, deux autres cellules commerciales sont toujours vides.

 

Ce qui est dingue, c'est que derrière cet ensemble vacant, un vaste terrain est à vendre pour une éventuelle implantation commerciale

 

Ajoutons également le local désormais vide où se tenait encore il n'y a pas si longtemps Leader Price, route de Puits-Berteau, fermé pour cause de construction d'Aldi. De l'autre côté, sur les hauteurs de Bourgneuf, face à Intermarché, on compte au moins quatre cellules commerciales vides dont le magasin Forum (qui a fermé l'an passé).

Enfin, y-aura-t-il une nouvelle enseigne (Burger King), dans l'ancienne cafétaria Toquenelle près de Super U ?

 

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P
PREEL Christophe
03/06/2022 10:25
Bonjour, sauf que vous devriez actualiser vos informations, car il semblerait que les "fameuses cellules vides" face à INTERMARCHE soient entrain de connaître une nouvelle vie....mais il est vrai aussi que le phénomène des espaces vides est malheureusement VRAI dans toutes les villes de France et plus particulièrement marqué dans les moyennes.
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L
Lusor
12/02/2022 11:20
Si un de ces soirs (tant que les jours sont encore suffisamment longs), vous preniez une photo de nuit de l'Orée de Sologne en arrivant par la route du Petit Râteau à l'heure où est les commerces qui subsistent sont en principe encore ouverts (vers 18h50 par exemple), il vous sauterait aux yeux que bien plus que la moitié des vitrines sont dans l'obscurité! Le spectacle est sinistre ! Le site semble abandonné.
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L
LoL
13/09/2021 09:42
Euh c'est pas si vide que ça!! , les oiseaux squattent désormais les lieux afin de dealer des vers et moucherons et pour faire tourner ainsi l'économie Vierzonnaise , c'est pas rien quand même!! ;-)<br /> <br /> Le seul danger là bas , est de vous faire agresser par une multitude de piafs aux becs bien affutés, protégeant ainsi leurs butins du jour!!:-))
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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