Vérifiez, Wizard en avait parlé, pas vrai ? Entre autres choses bien sûr, seuls Hilarion Lefuneste et sa famille, que nous croisons ici sous différents alias, diront le contraire.<br />
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Bon, peu importe, il y a aujourd'hui deux choses qui doivent nous alarmer au-delà du Covid-19.<br />
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Tout d'abord et surtout le retour possible, sinon certain, de la sécheresse. Certes nous avons connu des précipitations continues au cours de cet hiver mais ces premières semaines de printemps sont plutôt inquiétantes. Espérons que les choses s'arrangeront dans les semaines qui viennent.<br />
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Ensuite, il nous faut rester très vigilants en ce qui concerne les retombées de cette crise. Quelques esprits mal intentionnés, cad avec une intention mal orientée, pourraient profiter de ce précédent pour peser en faveur d'une réduction du libre arbitre du citoyen. Si vous pouvez visualiser ceux qui veulent vous contraindre à adopter leur mode de vie, vous touchez du doigt le problème.
Les français ne savent pas respecter le confinement et se croient en vacances.<br />
Nos gouvernants énarques,HEC et sciences po refusent d'instaurer le confinement total!<br />
Dimanche matin nous passons à la scélérate heure d'été.Le confinement par conséquent sera encore moins respecté.Les gens sortiront,feront du barbecue.....<br />
Conclusion:En France on est mal barré!Et ce post risque d'être censuré.
Nos gouvernants n'ont aucune volonté de faire respecter le confinement et le civisme!<br />
La France périphérique,les territoires abandonnés de la Ripoublique tels que Vierzon ou la Seine Saint Denis ne respectent pas le confinement et tout le monde s'en moque!notamment les élus locaux qui ne veulent surtout pas froisser leur clientèle électorale!<br />
Vite un couvre feu généralisé,vite un confinement total!<br />
Hélas tout le monde n'a pas la chance d'avoir un Maire tel que celui de Sanary sur Mer.
D
David
29/03/2020 10:52
Complètement d'accord avec vous,j'en ai encore vu par ma fenêtre ces jours-ci, trainer dans le quartier en groupe pendant la nuit et pendant la journée , et même bricoler hors périmètre de chez eux, sans que rien ne se passe,pas assez d'agents de police soit disant, alors on fait quoi, on fait leur boulot ou on se laisse contaminer gentiment, c'est vraiment scandaleux, et irrespectueux devant ceux qui font les efforts pour enrailler cette épidémie !<br />
Seule la capitale à ce droit apparemment, les autres peuvent bien aller crever !
L
LoL
25/03/2020 10:00
Moi, je suis loin d'être un con, pour ma part j'ai scotché mon attestation sur le parebrise en face de mes yeux, afin de ne pas oublier comme certains, pfff !! /-°<br />
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Et pour ma carte d'identité, je l'ai collée à la super glue, sur le toit de ma voiture , pour le contrôle par hélicoptère, comme ça elle ne risque pas de s'en voler, pas bête la guêpe , hein!! :-))
Le Soleil Vert peut-être!Le Snowpiercer,Transperceneige sûrement!Film sorti en 2013.
F
Fleisher
27/03/2020 11:41
Le Soleil vert?Mais parfaitement!On n'y va pas!On y court!
L
LoL
25/03/2020 10:17
Et qui "lapin "en vert Jeannot? , et avec quoi , peut-être avec ses petites pattes arrières, par une chance inouie?? :-))
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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