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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


De nouvelles caméras au stade Brouhot et au gymnase Camus

Publié par vierzonitude sur 2 Octobre 2022, 06:10am

Ah, il est bien loin le temps où les communistes prenaient les caméras de vidéoprotection du bout des doigts en se pinçant le nez ! Ils en sont même devenus accrocs, dites donc. En 2017, il n'y en avait que dix, il y en a maintenant presque 70 ! Et ce n'est pas fini, le maire-adjoint à la sécurité, Zakaria Mouamir, envisage une extension du système de vidéoprotection. Jeudi, lors du conseil municipal, une délibération sollicitera l’autorisation des services de l’État pour étendre ce système au stade Brouhot (6.000 euros) et au gymnase Camus, le stade Brouhot a déjà été dégradé depuis la reprise du championnat. Rien que ça.  Oui, il est bien loin le temps où le député maire de Vierzon nous déclarait : 

 

Nos élus cocos et socialos auraient même un penchant sécuritaire non ? Surtout quand on touche à leurs investissements. Lors du conseil municipal d'avril dernier, nos élus ont souhaité récupérer des subventions pour étendre le système de vidéoprotection "sur les lieux publics rénovés, notamment autour du city-stade de Tunnel Château, objet de nombreuses dégradations." La première dégradation est environnemental : avoir installé un grillage dans l'axe du beffroi relève du délit de patrimoine !

Il fallait aussi remplacer "des caméras existantes pour disposer de caméras avec plusieurs vues", Vierzon se modernise et remplacer la caméra "située à l’angle de la rue Joffre et de la rue Gallerand par une caméra disposant de trois vues au lieu d’une seule."

Avec tout ça, on va devenir de vrais acteurs. Souriez, vous êtes filmés !

Il y a 65 caméras de vidéo-protection implantées sur le territoire de la commune de Vierzon (il peut y avoir plusieurs caméras sur un même site).


° place Aimé Césaire / Forum
° bas avenue de la République / place Aristide Briand
° bas rue Maréchal Joffre / place Foch
° Esplanade de la Française / Rond-point Gabriel Péri
° place Gallerand
° milieu rue Maréchal Joffre
° place en face de la Poste (avenue du 11 novembre 1918) - COGEP
° angle rue Blanche Baron / avenue du 11 novembre 1918 – La Poste
° avenue Henri Brisson / entrée du lycée H. Brisson
° rue Charles Hurvoy / entrée cité scolaire E. Vaillant
° place de la Résistance / avenue de Verdun
° place Vaillant Couturier
° haut rue du Maréchal Joffre
° gymnase Sellier
° entrepôt Chabrol (rue Gay Lussac)
° parking de la Gare / avenue Pierre Sémard
° rue Gourdon (entrée lycée Saint Joseph) / angle rue Gourdon / rue Edgar Quinet
° avenue de la République / rue de la Gaucherie /  haut avenue de la République
° Quai du Bassin /  rue des Ponts
°  Pré d’Anet /  Écluse
° giratoire Vierzon Nord / avenue du 8 mai 1945 /  – rue du Mouton /
route de Puits Berteau
° rue Étienne Dolet /  route de Bourges
° chemin de la Fringale / avenue Jean Jaurès (route de Tours)
°  avenue du 14 juillet / avenue du Mal Leclerc de Hauteclocque
° rond-point des villes jumelées
° rocade Nord
°  place Jacques Brel
° rue de la Montagne
° aire de jeux du Colombier
°  impasse de la Craillo (groupe scolaire du Colombier)
°  City Stade tunnel Château (rue de la Poterie)
° aire de jeux Cité Sellier (rue de Stalingrad)
° parking Gaucherie haut

De nouvelles caméras au stade Brouhot et au gymnase Camus
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C
Charles Marx
02/10/2022 16:44
On en vient à mettre des caméras là où on a lâché dans les villes des sauvages sans aucun repect ni devoir envers la société qui les accueille, on paye les pots cassés de cette politique suicidaire.
Répondre
D
Dudule
01/10/2022 11:29
Prenons l’exemple de l’aménagement réalisé rue de la Société Française : poubelles enterrées autour desquelles on trouve toujours des déchets ménagers (qui pourraient très bien être placés dans les poubelles !) mais aussi des encombrants.<br /> Le problème ne dépend pas d’une seule cause.<br /> A étudier donc : l’information donnée, les habitudes, les modalités de ramassage des encombrants, etc…Si rien n’y fait : les contraventions éventuelles et pourquoi pas, au final, le recours à une caméra !!!
Répondre
L
Le Berruyais
04/04/2022 17:28
Du grillage dans l'axe du beffois que le Maire de Vierzon n'a que faire!Le seul projecteur qui mettait ce monument historique en valeur de nuit a été purement simplement enlevé.
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J
JAUG
03/04/2022 15:48
Encore un petit effort, le maire de Nice a lancé un idée largement déployée en Chine : la reconnaissance faciale.<br /> Cela permet d'identifier le quidam, avec l'interconnexion des réseaux, on détermine son profil de délinquant, son historique judiciaire, fiscale, sociale, comme en Chine, on peut lui attribuer une note, alors, s'il a traversé en dehors des clous, on peut sortir l'artillerie.<br /> La vie moderne quoi ! Comme dirait M. Macron, "je ne laisserai personne sur le bord de la route".<br /> Efficace, pour régler le "sentiment d'insécurité".
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R
réalité
01/10/2022 01:38
Sans aller jusqu'à l'excès absurde chinois, il y a des idées à prendre partout, y compris à Nice.
V
Vierzon_hais
27/02/2022 20:20
Mettre des caméras partout est peut-être aussi la réponse a tous ces gens qui ne veulent plus se promener dans les rues de Vierzon et en particulier le centre-ville car ils ont un sentiment d'insécurité
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A
Aouf!
24/02/2022 19:54
C'est une bonne évolution, il faut se doter de moyens modernes que d'autres villes appliquent. Cette évolution ne mérite pas moquerie.
Répondre
S
Spaam
21/01/2022 09:44
Vidéo-protection? C'est le terme de ses promoteurs, or la vidéo ne protège rien.<br /> Parlons plutôt de vidéo-surveillance.
Répondre
V
vierzonitude
21/01/2022 12:51
Non car elle ne surveille rien

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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