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Vierzonitude

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Debout les femmes, produit par un Vierzonnais, nominé mais pas choisi

Publié par vierzonitude sur 26 Février 2022, 12:04pm

Debout les femmes, produit par un Vierzonnais, nominé mais pas choisi

L'équipe du film Debout les femmes, produit par Thibault Lhonneur, élu vierzonnais de LFI, é participé à la soirée des César. Le film était nominé dans la catégorie Documentaires. Nominé mais pas choisi par le jury.

 

Debout les femmes, produit par un Vierzonnais, nominé mais pas choisi

Produit par Thibaut Lhonneur, élu Insoumis du conseil municipal, le film Debout les femmes ! de Gilles Perret et François Ruffin est nommé aux César 2022, dans la catégorie du meilleur documentaire.  Avec J'veux du soleil! sorti en 2019, c'est le deuxième film que l'élu vierzonnais avait produit.

Ce documentaire met en lumière la vie de millions de femmes salariées de métiers mal payés, mal considérés et au statut souvent inexistant : aide à domicile, assistante maternelle, agente d'entretien, atsem. Autant de métiers si précieux pour les plus fragiles.

"C'est une extraordinaire aventure que de produire un film : c'est le résultat d'une alchimie artistico-administrative entre les réalisateurs, le CNC, les techniciens et les figurants", écrit Thibaut Lhonneur sur les réseaux sociaux. "C'est le résultat d'une œuvre collective, souvent oublié au moment des récompenses et des félicitations."

Le film devrait être présenté dans les salles de cinéma à Vierzon.  D'ailleurs,  une figurante vierzonnaise joue son propre rôle dans une scène de fin. Il s'agit de Marie-Christine Rousseau.

DEBOUT LES FEMMES ! Bande Annonce VF (Documentaire, 2021) François Ruffin

DEBOUT LES FEMMES ! Bande Annonce VF (Documentaire, 2021) François Ruffin

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V
Vierzonnais du Groland du haut
26/02/2022 14:41
Stop aux photographies avec les masques, c'est ridicule, non?
Répondre
L
LoL
13/10/2021 09:55
Eh ben, aller au cinéma pour déjà voir se qui qui se passe dans la rue et au journal télévisé , non merci , une seule redevance TV me convient. déjà, ainsi que le niveau du réglage sonore de mon poste !! :-)<br /> <br /> Espérons pour les plus curieux ,que l'entrée soit gratuite pour les camarades abonnés du Net et fixe!! :-))
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W
Waouf!
12/10/2021 23:31
Toujours aussi dingue, bien pensant, surfant juste sur la mode! ô abyssale profondeur des paroles qui s'autofélicitent d'exister
Répondre
L
Lev
12/10/2021 17:24
Tout à fait un film pour le Festival du film de demain. Quel heureux hasard !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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