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Vierzonitude

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Des moutons solognots occupent l'ancien terrain des gens du voyage au Vieux-Domaine

Publié par vierzonitude sur 20 Mai 2018, 14:05pm

Des moutons solognots occupent l'ancien terrain des gens du voyage au Vieux-Domaine
Des moutons solognots occupent l'ancien terrain des gens du voyage au Vieux-Domaine

Au Vieux-Domaine, des moutons solognots occupent l'ancien terrain des gens du voyage et surtout, les Jardins Labohème sont en train de naître, conformément au projet dont nous avions parlé en juin 2017 (lire ci-dessous).

laboheme - Private Label, Full Service

laboheme - Private Label, Full Service

Il s'agit finalement de concilier efficacité et mise au point de concepts produits innovants. Aujourd'hui, nos recherches techniques et biologiques permettent de proposer une large gamme de ...

https://www.labo-heme.com/fr/

Ce que nous écrivions en juin 2017 : C'est un sacré beau projet, "Les Jardins essentiels Labohème", présenté à la communauté de communes de Vierzon par Michel Pobéda, gérant de l'entreprise Codina, à l'origine du projet : créer un lieu unique en France de découverte, de partage de connaissance, d'expérimentation et de culture de plantes médicinales, aromatiques, utiles à la santé. Ce parc sera situé sur neuf hectares, au Vieux Domaine, à Vierzon où se trouve déjà l'entreprise Codina (La boutique du savon bio). 
 

Dès sa création en 1994, le laboratoire laboheme a opté pour une fabrication sans concessions sur l’efficacité de ses produits. Toutes nos formulations sont composées d’ingrédients végétaux actifs. Nous avons de même veillé à développer un processus original de production, entièrement artisanal et implanté sur un site unique, situé à Vierzon.

Il s’agit finalement de concilier efficacité et mise au point de concepts produits innovants. Aujourd’hui, nos recherches techniques et biologiques permettent de proposer une large gamme de formulations originales et respectueuses de l’environnement. Nous avons ainsi été les premiers à proposer une ligne de produits de soins «frais et sans conservateurs.»

Avec l’aide d’Oseo Innovation, nous avons repensé entièrement nos Process, adoptant par exemple une méthode de saponification à froid destinée à créer des savons naturellement riches en glycérol, à l’image de ceux fabriqués... sous l’Antiquité.

Cette approche rigoureuse, privilégiant la recherche produit au tout marketing nous a permis de développer plus de 500 références pour des Spas, Instituts de Beauté et Laboratoires.

Pour aller plus loin, notre laboratoire artisanal est le seul façonnier à proposer la mention «Nature et Progrès», seul organisme à assurer l’utilisation de matières premières 100% biologiques. Bénéficiez de la mention «Nature et Progrès».

L’agrément au titre du Crédit Impôt Recherche nous est accordé par un expert du ministère de l’Education, des Sciences et de la Recherche, gage d’un potentiel de Recherche & Développement. Profitez du Crédit d’Impôt Recherche.

laboheme est partenaire du Centre d’Expertise Toxicologique (CERT) de Saint Malo du Dr Jean-Pierre Joubert ainsi que du Département de Pharmacologie de l’Université de Bordeaux du Dr Alain Jacquet pour l’évaluation de la sécurité et les essais cliniques.

La Bohème savonnerie Codina à VIERZON - Visite atelier - Berry Province

La Bohème savonnerie Codina à VIERZON - Visite atelier - Berry Province

Saviez-vous que le savon que vous utilisez est une pâte reconstituée qui a été délestée de sa glycérine protectrice ? Que le savon de Marseille n'a plus sa glycérine ? A la Savonnerie Codin...

http://www.berryprovince.com/degustation/la-boheme-savonnerie-codina-vierzon/

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Commenter cet article
L
LoL
21/05/2018 18:39
Eh bien , nos bons vieux moutons Vierzonnais vont devenir obèses, vu la quantité d'herbe a avaler en ce moment(très haute)!.<br /> <br /> On leur souhaite un très bon appétit.<br /> <br /> Pat Hurage.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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