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Vierzonitude

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Deux boulangeries disparaissent : pas une seule réaction, un silence épais

Publié par vierzonitude sur 13 Octobre 2016, 18:15pm

Deux boulangeries disparaissent : pas une seule réaction, un silence épais

Pas un mot, pas une réaction. Rien. Même notre élu, délégué au commerce, François Dumon, n'a pas réagit, ne s'est pas ému, de la disparition de deux boulangeries d'un coup. Après la perte successive de ces deux commerces, à Vierzon, liquidés par le tribunal de commerce de Bourges, on n'a pas vu l'ombre d'une moindre réaction, dans la presse locale ou sur le site de la ville ou de la communauté de communes.

Rien non plus, d'ailleurs, du côté de l'opposition qui attend sans doute le prochain conseil municipal pour se rappeler au bon souvenir des Vierzonnais. Rien encore de la part de l'Office du commerce, désormais logé dans les locaux de la communauté de communes, qui n'a pas daigné écrire un petit mot de compassion sur sa page Facebook, trop occupée à relayer les actions positives dont on ne voit pas du tout les effets.

Juste un mot pour circonscrire l'étendue du désastre, s'émouvoir que trois emplois passent à la trappe, expliquer que la ville de Vierzon travaille à protéger son commerce (même si on le croit pas), que l'office utilise correctement les 50.000 euros mis à sa disposition, qu'on pourrait lancer une grande initiative, style les états généraux du commerce vierzonnais. Quand il faut faire une réunion publique sur la dette en France ou le rapport du député, il y a du monde et de l'énergie. Mais dès que l'on touche à un sujet local, il n'y a plus personne. 

Des commerces disparaissent, des rues meurent, des quartiers entiers sont sinistrés, et pas un mot. Le silence épais. Même trois salariés en moins ne titillent même plus la fibre soi-disant de gauche de cette municipalité. Même l'opposition retourne à son silence une fois le conseil municipal passé. Pourtant, deux boulangeries en moins d'un coup, quatre en une année. Peu importe les causes, elles n'existent plus. Normal, pas de syndicats à faire mousser, pas d'actions politiques à mettre en avant, pas de subventions à surligner, pas de plan de formation à mettre en relief. En fait, les politiques n'ont rien à vendre dans la compassion qu'ils pourraient avoir envers la fermeture de deux boulangeries, alors, on ne dit rien, de peur d'être trop populiste. Parler du commerce, c'est trop poujadiste en fait. Mais sommes-nous à un populisme près, à Vierzon ?

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A
C'est tellement vrai!
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N
Très bon billet.<br /> <br /> NB : réagi sans 't'.
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