On apprenait récemment, dans la presse locale que deux médecins souhaitaient s'installer à Vierzon. On apprenait aussi, que la ville soutenait leur candidature. Candidature ? On apprenait encore que ce couple de médecins s'était rapproché de la municipalité pour s'installer à Vierzon. Et que la ville de Vierzon aimerait les accompagner... pour rejoindre le centre de santé de la rue du Mouton...
Mais, selon nos informations, il y a encore une étape essentielle à franchir pour que les médecins étrangers en question puissent exercer en France. La ville a voulu utiliser la même technique que pour le nouveau centre de santé de l'hôpital, à la différence près que les médecins qui exercent là-bas sont sous la responsabilité d'un chef de service de l'hôpital. Ce qui n'est pas le cas, en libéral, ni même au centre de santé du Mouton.
De toute façon, on ne comprend plus très bien. Pourquoi la ville n'encourage-t-elle pas, d'abord, une installation en libérale quand on sait que la ville n'en compte plus que... 1,2 ! Ce serait plus logique, non ? Sauf si Vierzon veut concentrer, dans son centre de santé, tous les médecins de Vierzon.
La presse précisait bien qu'ils ont candidaté pour venir travailler à Vierzon, sans plus de précision. Car attention, la ville attend que ce couple les recontacte après, selon une élue, s'être rapproché du conseil de l'ordre des médecins... Et qu'a dit le conseil de l'ordre des médecins du Cher ? Que dira le conseil national de l'Ordre ?
Ainsi, les deux médecins rejoindraient les neuf autres généralistes installés sachant que seuls, trois d'entre eux, n'étaient pas libéraux à Vierzon. ce qui signifie que le centre de santé n'a accueilli, majoritairement, que des médecins vierzonnais qui souhaitaient ne plus être exercer en libéral. Alors qu'on nous avait annoncé que le centre de santé devait renforcer l'offre de soins à Vierzon, il n'en est rien.
C'est à ne plus rien comprendre. D'un côté, les libéraux restants ne prennent plus de nouveaux patients mais en plus, les médecins du centre de santé non plus ! Les promesses du début sont vite tombées à l'eau.