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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Dix boulangeries et une pâtisserie à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 21 Juillet 2024, 20:28pm

A Vierzon, ses années précédentes, de nombreuses boulangeries ont fermé : rue Armand-Brunet face à la mairie; rue des Ponts; place du Marché au Blé; Villages comptait en effet quatre boulangeries au milieu desquelles on est venu construire un Pat'à Pain; la boulangerie de Villages face à l'hôpital a été reprise par le Fondant : celle en bas de l'avenue du 14 juillet, par le Paradis des Délices à Chaillot; la pâtisserie de la rue Joffre suite à un départ en retraite n'a jamais été reprise; la boulangerie près du Beffroi a fermé aussi.

Vierzon compte aujourd'hui dix boulangeries plus la pâtisserie avenue de la République mais également deux Pat'à Pain (le troisième route de Neuvy a fermé), un Feuillette, un Marie Blachère, un terminal de cuisson à Lidl et la vente de pain dans les supermarchés qui ne manquent pas non plus.

Bonne nouvelle, la boulangerie avenue Jean Jaurès devrait rouvrir ses portes.

 

Une boulangerie à Villages; deux aux Forges; deux à Bourgneuf; une place Foch; une avenue Edouard-Vaillant; une à Sellier; une au Marché au Blé; une à Chaillot.

Et la pâtisserie avenue de la République.

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A
AR
08/08/2023 09:29
je me demande si la libéralisation du marché imposée par l'Europe de l'energie n'est pas la responsable. Pourtant il avait été conseillé a tout le monde de ne pas changer d'opérateur. Mais il y en a qui recherchent le petit sou cèdant aux offres séduisantes mais qui un an après se rattrapent
Répondre
L
Le Vierzonnais
09/08/2023 19:39
L'abandon de notre souveraineté énergétique est le seule responsable. Notre gouvernement est beaucoup plus affairiste que protecteur de son peuple. Nous produisons l'électricité la moins chère et déarbonnée en plus. Il suffit de sortir du tarif arenh. Cela fragilisera l'entente européenne mais c'est la seule solution pour ne pas faire mourir les petits artisans gros consommateurs d'énergie. C'est tellement criminel que cest voulu, pas assumé mais voulu s'ils persistent.
T
tenirbon
07/08/2023 19:24
Il ne faut pas tout mettre de sur le dos des boulangeries "industrielles" personne n'oblige les consommateurs à les fréquenter. La paupérisation de Vierzon y est sans doute pour quelque chose, tout le monde ne peut pas se payer une bonne baguette à 1,20 €
Répondre
T
tenirbon
09/08/2023 08:26
@JLM18 : c'était bien pour les clients mais c'est peut être aussi une des raisons de la fermeture, à un moment donné le boulanger n'a d'autre choix que répercuter la hausse de son coût de production sur le prix de vente.
J
JLM18
08/08/2023 08:31
Dans la boulangerie qui ferme à village la baguette était à 0.9 euros et il faisait régulièrement des promo à 4 baguette pour le prix d'une....
L
Le Vierzonnais
07/08/2023 21:17
Oui je suis bien d'accord. Et les quelques possibilités de création d'emploi sont décriées. Dommage.
S
Stratpol
07/08/2023 18:27
Ne comptez pas sur la majorité municipale Macron compatible pour défendre et soutenir le petit commerce!<br /> Le petit commerce familial et indépendant,c'est poujadiste!<br /> N'oubliez pas que la municipalité en 2019 n'a rien fait pour retenir la Coop Atlantique,qui proposait avec Hyper U un système alternatif à la grande distribution cotée en bourse.<br /> A Vierzon la majorité PCF La République en Marche a préféré délivrer des permis de construire à Aldi et Lidl plutôt que de promouvoir le système coopératif de la coop Atlantique.<br /> Regrettable!
Répondre
L
Le Vierzonnais
08/08/2023 09:46
J'aime beaucoup votre pseudo. Merci à Xavier Moreau.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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