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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


En 2016, la CDC budgétait 960.000 euros pour une aire d'accueil des gens du voyage et puis... rien

Publié par vierzonitude sur 17 Octobre 2022, 06:00am

Capture Google

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Six ans plus tard, la ville de Vierzon n'a toujours pas d'aire d'accueil pour gens du voyage...

Post de décembre 2016 :

La communauté de communes de Vierzon a toujours, dans son budget, une somme de 960.000 euros pour la création d'une aire d'accueil pour les gens du voyage. En débat, en fin de semaine dernière, on en sait toujours pas où la communauté de communes envisage de construire cette aire d'accueil. Aux dernières nouvelles, la CDC avait jeté son dévolu sur l'ancienne entreprise Préfor aux Forges. Mais il semble que tous les terrains ne soient pas achetés. Cette histoire de terrain traîne depuis si longtemps qu'on ne croit même plus à sa réalisation. 

La communauté de communes de Vierzon aurait-elle trouvé LE terrain pour y installer l'aire que la ville de Vierzon doit posséder pour les gens du voyage, une aire de grand passage qui 'na rien à voir avec le terrain qui se situe déjà au Vieux-Domaine pour des familles sédentarisées. Le terrain en question, selon nos informations, pourrait être celui qui abritait l'entreprise Préfor au Vieux-Domaine, route de Saint-Lazare. La communauté de communes envisagerait d'acquérir la parcelle dans un premier temps avant de lancer les travaux. Coût estimé, presqu'un million d'euros mais la ville de Vierzon doit s'y plier, la loi le lui oblige. Et ça fait tellement d'années que la ville tergiverse y compris depuis 2008, qu'il serait temps de se mettre dans les clous de la loi. Pour l'instant, le projet est le suivant, à moins que le terrain n'abrite une autre activité en plus de celle d'accueillir une aire de grand passage pour les gens du voyage. A suivre...

Sans aire d'accueil à Vierzon, les gens du voyage s'installent route de Neuvy - Vierzonitude

Sans aire d'accueil à Vierzon, les gens du voyage s'installent route de Neuvy - Vierzonitude

Où est l'aire d'accueil à presque un million d'euros que la communauté de communes doit construire (lire c-dessous) ? On ne sait pas... En attendant, la ville de Vierzon est hors la loi. Elle ne...

http://www.vierzonitude.fr/Sans-aire-d-accueil-%C3%A0-Vierzon-les-gens-du-voyage-s-installent-route-de-Neuvy-.html

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Commenter cet article
E
Et si
11/09/2016 16:21
cette obligation était pour les villes riches ?
Répondre
A
Alexandre
08/09/2016 11:03
Et si on demandait d'abord l'accord des vierzonnais avant des les accueillir ?<br /> <br /> Et si on demandait l'avis des vierzonnais sur le paiement de la pénalité d'un état qui nous oblige à accueillir des individus dont personne ne veut ? Que croyez qu'il se passera, les huissiers viendront saisir le Beffroi ?!<br /> <br /> ... la semaine dernière, le tribunal administratif de Corse a validé l'arrêté anti-burkini contre les décisions du conseil d'Etat, preuve que si le peuple se bouge, l'Etat arrête sa politique anti-française, anti-peuple. Notre Etat est devenu une chimère qui se vend aux plus gueulards... suffit de gueuler plus fort que les gens du voyages pour remettre les choses en place.<br /> <br /> Pas une seule fois dans ces histoires, l'on respecte la volonté des populations locales.
Répondre
S
Scoubidou
11/09/2016 14:46
Tout à fait d'accord, Alexandre. Trop c'est trop ! Heureusement que les élections de 2017 se rapprochent.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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