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Vierzonitude

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Et l'étude sur la viabilité économique de la future auberge de jeunesse, elle est où ?

Publié par vierzonitude sur 31 Juillet 2020, 07:00am

Et l'étude sur la viabilité économique de la future auberge de jeunesse, elle est où ?

La communauté de communes persiste dans ses projets fous au B3. La nouvelle phase de réhabilitation est lancée. "Les quatre nefs qui seront rénovées donnent sur la place Gabriel Péri. Durant près d’un an et demi, le chantier va consister à déposer la couverture, dépolluer le site, réparer la charpente... C’est l’enveloppe extérieure du B3 qui sera refaite à neuf", nous explique la communauté de communes. 

Sur l’arrière du B3, le projet consiste en l’installation d’une terrasse avec un auvent. Cet espace servira, s'entête la communauté de communes, à l’auberge de jeunesse qui occupera deux des quatre nefs rénovées ainsi que le sous-sol du bâtiment. La structure touristique comprendra 90 lits répartis dans 25 chambres.

La communauté de communes devait lancer une étude avec l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat) "pour étudier la viabilité économique de ce projet qui prend tout son sens avec le lancement du canal à vélo, surtout si le canal est sec tous les étés, les touristes vont accourir..." Donc si l'on comprend bien, la CDC lance des travaux avant le résultat d'une étude...

"Les deux autres nefs rénovées permettront d’accueillir un campus numérique. La nouvelle école Algosup pourrait venir s’y installer  ainsi que le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)", nous explique encore la CDC. 

À l’issue de ces travaux, sur les 14 nefs que compte le B3, 7 auront déjà été rénovées. 7 nefs rénovées en 23 ans !  "La communauté de communes a pour objectif à long terme, d’achever les travaux de réhabilitation du clos et du couvert de l’ensemble de ce bâtiment", écrit-elle encore. Une promesse pas du tout crédible !

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L
Leon
31/07/2020 11:25
Quand même, ne nous plaignons pas : pour une fois que la municipalité et la CDC décident de sauvegarder un bâtiment témoin du passé industriel, ne nous plaignons pas ! Qu’ensuite, cela crée de l’activité économique n’est pas un mal non plus... Maintenant comment occuper le bâtiment, tiens ça aurait peut-être valu le coup de demander à la population ce qu’elle en pense et quelles idées elle apporte. <br /> La citoyenneté de base en quelque sorte.
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O
Olivier
07/06/2020 13:46
Le site est vraiment magnifique.<br /> Par contre, j'y vois plus des bureaux que des logements.<br /> Je suis d'accord concernant l'endettement, il faut faire attention.<br /> J'espère qu"un dossier solide a été monté et qu'il apportera de nombreuses aides.
Répondre
J
J
21/12/2019 12:08
Le maire et la communauté des communes se comportent comme un shérif américain en décidant de tout, car la ville leur est soumise, sans qu’aucun avis ne puisse être écouté ni aucune critique ne soit possible.<br /> Encore une fois nous serons spectateurs de leurs actes et cotisants pour les dépenses inconsidérées.<br /> Nous allons encore payer pour construire des verrues dans le B3 qui mérite mieux.
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A
Athos
22/12/2019 11:17
Si vous avez de meilleurs projets à proposer pour le B3, dites-nous lesquels !
M
mete-thenioux
21/12/2019 09:10
Faudrait peut être saisir le préfet !!!! nos élus sont atteint de la maladie grave de la depenssite aiguë non sans rire je crois que la il faut vraiment agir avant que cela soit trop tard et que le niveau endettement soit trop élever
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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