L'ex adjoint à la culture parti sous d'autres cieux professionnels avait promis de lancer le débat sur les cirques sans animaux à Vierzon. Du coup, il y a un cirque qui s'est installé à Vierzon et toujours pas de débat.
Les élections approchent, on a de belles surprises à Vierzon. Pour bien faire, il faudrait qu’il y ait des élections municipales chaque année, ça ferait avancer certaines choses beaucoup plus vite... Entre la prise en compte du problème des déchets dans les rues et le rebitumage à haute dose d’un certain nombre de rues (83% d’augmentation du budget voirie !), voilà que le débat sur les cirques
sans animaux va arriver à Vierzon. Ce n’est pas trop tôt.
Et de la bouche même du futur-ex adjoint à la culture de Vierzon, parti sous d’autres cieux professionnels (Frédéric Couturier, alors proviseur d’Henri Brisson est muté à Poitiers). Il le dit lui-même dans la presse : “On doit aussi avoir un débat serein sur l’avenir du cirque traditionnel, autour des conditions de détention des animaux sauvages, comme cela se déroule au niveau national.”
Oui ça fait quand même une paille qu’on le demande. D’autant que Vierzon est très concernée car elle organise une biennale du cirque et accueille régulièrement des cirques avec des animaux. Il faut donc attendre que le maire-adjoint à la culture parte pour que le débat s’engage et que les élections municipales se profilent pour mettre ce sujet sensible sur la table. Étrange.
En 2020, il n’y aura pas de biennale du cirque : “Bouglione, notre partenaire historique, ne sera plus en tournée à ce moment-là”, explique le futur-ex adjoint à la culture. A moins que 2020 étant
une année charnière électoralement parlant, on peut aussi penser que la majorité actuelle n’a peut-être pas envie de laisser une manifestation clef en main à d’éventuels successeurs si les électeurs n’étaient pas prêts à renouveler le bail de l’actuelle majorité...
Toujours est-il qu’enfin, le débat sur le cirque avec les animaux débarque à Vierzon alors que des villes se sont déjà prononcées sur le sujet. On vous parie que ce ne sera pas le sujet essentiel de la campagne électorale. Mais nous le rappellerons en temps voulu.