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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand Charles Trénet venait à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 4 Août 2023, 15:12pm

Plongée dans le livre du Vierzonnais Christian Lebon« Demain à 11 heures précises », l'enfant du pays, ami de Charles Trenet, raconte le fou chantant et son lien avec Vierzon.

Quand Charles Trénet venait à Vierzon

Saviez vous que Charles Aznavour a rencontré sa première femme, Micheline Fromentin, sur la passerelle de la gare de Vierzon. Pourquoi nous demanderez-vous, Aznavour était à Vierzon ? Car son éditeur de musique, le même que celui de Charles Trenet, Raoul Breton était né à Vierzon et  y avait, semble-t-il, une maison.

Vierzonnais d’origine, tout enfant déjà, Christian est «habité» par la musique et la chanson,  A l’âge de 10 ans  il suit des cours  de solfège et commence par apprendre à jouer de la trompette puis de la clarinette. Sa  mère qui aurait aimé, elle-même, être artiste ou journaliste, tient alors un salon de coiffure et se passionne pour le spectacle. Cet élan maternel le motive à faire le Conservatoire de Vierzon et à participer à sa première chorale. C’est d’elle qu’il tient ce sens de la scène.../... 1980. G0 au Club-Med au Maro, à  Agadir, Christian chante le seul tube de Trenet qui  est à son répertoire: “Y a d’la joie”, au cours de ses spectacles. Une photo est prise.

A son insu, l’image est envoyée à sa mère qui, elle,  la fait parvenir aux éditions musicales du “Fou Chantant”. A son retour à Paris, Christian est réveillé tôt, un matin, par le téléphone… Charles Trenet en personne, lui fixe un rendez-vous pour le lendemain !

Amusé par une ressemblance physique troublante,  le poète, qui regrettait tant de ne pas avoir de fils, lui ouvre le portail de son univers… S’installe  alors entre eux, une amitié pérenne.

Quand Charles Trénet venait à Vierzon

Charles Trénet et Vierzon : un lien improbable.

Charles Trénet a failli habiter à Vierzon ! Failli, on apprécie la nuance car finalement, au regard de l'anecdote, il y a des situations qui ne tiennent à rien. Christian Lebon est un enfant du pays. Ses parents habitent dans le quartier des Forges, une maison à la sortie de la ville, au lieu-dit le Tertre.

Christian grandit dans son périmètre géographique et part vers la vie. Sauf que le jeune homme est aspiré très tôt par la chanson. Il connaît déjà par coeur, à l'âge de six ans, Y' a d'la joie, sous le regard émerveillé de sa maman.

Gentil organisateur au club Med d'Agadir, Christian Lebon monte un show avec les chansons de Trénet, le feutre sur la tête, l'index fendant l'air. Le mimétisme est troublant. D'autres GM le photographient et l'enregistrent. Ils envoient le colis à sa mère, à Vierzon. Elle se charge de réexpédier le tout aux éditions Raoul Breton, direction, le bureau de Charles Trénet. Christian Lebon n'en sait rien...

Un matin, rue de Tocqueville, à Paris, il reçoit un coup de téléphone. Le fou chantant est à l'autre bout mais Christian Lebon ne croit pas à la farce... Qui n'en est pas une. Il raccroche. Charles Trénet rappelle, même septicisme. Il note quand même son numéro de téléphone. Dans la foulée, sa mère l'appelle aussi et lui raconte l'histoire. Christian Lebon n'en croit pas son chapeau. L'homme au bout du fil, c'était bien lui, son idole.

Il rappelle Trénet en s'excusant platement. Le chanteur lui dit simplement « Demain à 11 heures précises ». L'histoire commence. Et voilà comment le lien se créé entre Charles Trénet, Christian Lebon et indirectement Vierzon. C'est ce que le Vierzonais raconte, dans le détail, dans un livre « Charles Trénet, Appelez-moi à 11 heures précises.” L'amitié entre le jeune Vierzonnais et le chanteur est indéfectible. “Je devins un familier de sa maison et participais à maints événements de sa vie, riche, fertile en anecdotes peu banales. J'entrais de plain-pied dans un univers nouveau, multiple, peu ordinaire, pour ne pas dire “extra-ordinaire”.

Ils font route professionnelle ensemble. En juin 1989, ce dernier accepte l'invitation et voilà les deux hommes en route pour Vierzon. Charles Trénet connaît un peu Vierzon, pour y être passé, à plusieurs reprises. Il se dit alors que, pourquoi pas y habiter. La ville n'est pas très loin de Paris. Raoul Breton, apprend-on dans le livre de Christian Lebon, avait une maison à Vierzon et, Charles Aznavour avait raconté aux deux hommes qu'il avait rencontré sa femme sur la passerelle de la gare de Vierzon. Alors pourquoi pas Trénet, Vierzonnais !

Le chanteur arrive aux Forges, dans la maison familiale du Tertre. L'invité d'honneur est reçu à bras ouverts. Après le repas, un agent immobilier toque à la porte. Charles Trénet en avait profité pour lier l'utile à l'agréable et surtout, confirmer sa volonté d'habiter Vierzon... L'agent immobilier avait programmé deux visites : la première maison était beaucoup trop près de la route; la seconde, une belle propriété, jouxtait un terrain vague qui servait de stade... Là dessus, Charles Trénet prit ses clics et ses clacs. Et bien sûr, jamais il n'habita Vierzon.... L'amitié entre Christian Lebon et Charles Trénet continua à grandir. Jusqu'à la mort de l'artiste. Dans son sillage, Christian Lebon avait créé l'association Charles-Trénet afin de promouvoir la chanson française et aider les artistes à se faire connaître, transformée en fondation. Le Vierzonnais continue de prolonger la mémoire de son idole à travers un récital d'une vingtaine de chansons “à notre façon”. Spectacle joué dans les casinos, les théâtres et dans le monde entier.

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I
A quand une passerelle Charles Aznavour à Vierzon?
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R
Pensez-vous !, avant cela il y aura à faire passer et nommer obligatoirement, une passerelle N.Sansus, son musée, sa place, sa tour et tout le reste qui peut se faire dans cette commune à ce nom, avant un petit miracle pour le grand Charles et ses amis de passage ! .
L
Et après , en passant sur cette passerelle , les gens entendront le fantôme de Charles Aznavour chantant "je me voyais déjà, en haut de la passerelle " :-)<br /> <br /> " Et l'affiche devenait pour moi, trop basse et trop petite , petite , petite" :-)
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N
Pourquoi pas la passerelle de la Bohème?
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