Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Et vous, la taxe foncière, ça va, vous digérez ?

Publié par vierzonitude sur 4 Septembre 2022, 06:30am

Et vous, la taxe foncière, ça va, vous digérez ?

Vous vous souvenez ? En février dernier, nos élus votaient une augmentation de la taxe foncière, celle que paient les propriétaires, les bourgeois donc.  C'est vrai que la gauche vierzonnaise s'était enorgueillie d'un accroissement des transactions immobilières (+ 37 % en un an), sans doute l'effet du départ du Tour de France et de la future étape du Paris-Nice en 2022...

Alors, hop, une évolution du taux de taxe foncière sur le bâti de 43,06 % à 45,21 %, seul impôt local désormais. Les impôts fonciers ont débarqué dans les foyers (des plus riches selon l'idéologie prolétarienne de nos élus de gauche) et pour certains, ça fait mal. Un Vierzonnais nous a envoyé sa note : entre 2021 et 2022, 206 euros de plus, en plus de tout le reste, merci les élus ! Soit une augmentation de  10,8%.

La commune a donc gratté 8,58% de plus, la communauté de communes 2,27%, les ordures ménagères ont pris une claque de 10%, la taxe Gémapi (cours d'eau) de 50% et les frais de gestion, 81 euros, pire que les frais bancaires !

Après avoir augmenté l'eau, la ville a augmenté les impôts. Et après, nos élus pleurent que le pouvoir d'achat des honnêtes citoyens baissent. La faute à qui ?  Allez, crachez au bassinet les Vierzonnais, la gauche vous aime !

Mais il faut payer les loyers du golf, l'étape du Paris-Nice, le festival du film de Demain, le futur port de Vierzon, le campus numérique, le futur giratoire de la plateforme géante... et toutes ces choses essentielles dont nous régale la gauche vierzonnaise. 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Nicolas Sansu vent debout contre la direction de son parti
Nicolas Sansu vent debout contre la direction de son parti
Une liste écologiste sur Vierzon ?
Une liste écologiste sur Vierzon ?
Un local de location et de réparation de vélos en 2025 quai du Bassin
Un local de location et de réparation de vélos en 2025 quai du Bassin
Le choix de parler de Vierzon ou pas dans les discours liminaires des élus au conseil
Le choix de parler de Vierzon ou pas dans les discours liminaires des élus au conseil
Et si on vendait le siège du P.C au lieu de la maison de Célestin Gérard ?
Une élue d'opposition adresse une lettre ouverte à la maire de Vierzon
Commenter cet article
O
Oui
05/09/2022 09:33
Ça doit être le prix à payer pour avoir une ville aussi bien entretenue !
Répondre
J
jean Marie
04/09/2022 11:16
Il serait intéressant ,de la part de Vierzonitude, de mener l'enquête afin de savoir si les municipalités de droite et du centre, de notre belle région , ont également augmenté la taxe foncière. Ainsi, on se rendra peut-être compte que les municipalités "d'union de la gauche", n'ont pas l'exclusivité de la démarche.
Répondre
L
Le vierzonnais
05/09/2022 20:04
Eh bien si tenirbon, c'est cette couleur politique qui se bat soit disant pour le pouvoir d'achat. Donc faire des économies en éteignant la lumière sans concertation, admettons. Mais la même année augmenter la taxe foncière, ce n'est pas préserver le pouvoir d'achat. Je le dis tout à fait tranquillement car je fais parti des personnes aisées mais moi je me rappelle d’où je viens. Et j'ai de la chance, je côtoie les mêmes personnes qu'avant ma réussite, ça fait toute la différences avec des bobos de la NUPES qui sont déconnectés.
T
tenirbon
05/09/2022 08:58
Bon nombre de communes ont augmenté la taxe foncière et bon nombre pratiquent l'extinction nocturne, ces mesures n'ont rien à voir avec la couleur politique<br /> Battons nous plutôt sur des sujets propres à Vierzon
L
Le vierzonnais
04/09/2022 12:32
Très bien dit vierzonnitude. Et precisons aussi que les maires n'eteignent pas la lumière de leur ville. On fait des economies d'un côte, on vend une maison de maître à un copain mais on en rajoute une couche quand même aux citoyens. Et en plus il y a quand même un mouton aveugle qui défend cette municipalité, incroyable.
V
vierzonitude
04/09/2022 12:24
Oui mais il est difficile d'hurler pour le pouvoir d'achat à l'assemblée nationale en tant que député de gauche sachant que le député qui était maire de Vierzon a augmenté la taxe foncière....
M
Michel
04/09/2022 11:08
Bonjour,<br /> <br /> J habite au centre ville, en deux ans, l'augmentation est de 19,69% sur la cotisation communale. Il sont trop fort, ils avaient déjà anticipé l'inflation.<br /> <br /> Les frais de gestion sont passés eux de 30€ à 81€ en un an (j'y crois toujours pas), soit une augmentation de 170%!!! Encore plus fort :)<br /> <br /> Je pensais naïvement qu'avec la numérisation, la gestion couterait moins cher....ou alors il impriment tous les documents, et ont acheté des armoires pour les stocker, et des cadenas pour fermer à clef, et des déshumidificateurs pour éviter leur pourrissement, et des climatiseurs pour que ces précieuses archives ne se détériorent et des destructeurs de documents pour pouvoir les supprimer efficacement au bout de dix ans. Il a fallu aussi acheter des locaux et payer le personnel qui va avec...<br /> Comme diraient Eric et Ramzy "vraiment nous ne voyons pas d'autre explication!" à cette augmentation des frais de gestion.<br /> <br /> Bien venu chez UBU
Répondre
V
Vierzonnais du Groland du haut
04/09/2022 09:38
Pas digéré!<br /> D'autant plus que, dans notre quartier, Route de Bourges, toujours pas d'accès à la fibre, au gaz, pas de tout à l'égout, peu d'entretien des fossés...
Répondre
L
Le vierzonnais
04/09/2022 12:35
Rejouissez-vous, on fait du social. Et après on soigne les copains. C'est navrant!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents