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Vierzonitude

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Euréka ! La page Facebook de Vierzon parle des Prédateurs !

Publié par vierzonitude sur 26 Avril 2017, 14:22pm

Euréka ! La page Facebook de Vierzon parle des Prédateurs !

Est-ce l'effet Vierzonitude qui dénonçait toute absence de photos des Prédateurs (en demi finale samedi contre Toulouse) sur la page Facebook de la ville de Vierzon ou un bon vieux remords des élus à parler des SAV qualifié en 32è de finale (par contre la défaite contre Angers pas un mot...) et pas des Prédateurs. Vierzonitude salue cette initiative et remercie bien sûr les élus qui ne lisent pas ce blog d'avoir tenu compte (un peu) de ce qu'il peut dire. Bon, il y a une erreur, ce n'est pas 17 à 14 mais 17 à 4. 

Euréka ! La page Facebook de Vierzon parle des Prédateurs !

On a beau cherché, on n'a rien trouvé ! Aucune trace de post de félicitations sur la page facebook de la ville de Vierzon concernant la qualification en demi-finale des Prédateurs, samedi soir. L'équipe de Roller-Hockey rencontre Toulouse samedi prochain et Toulouse vient à Vierzon dans quinze jours. Pourtant, le amire-adjoint aux sports était présent, il a vu la victoire des Prédateurs. C'est drôle : la page Facebook de la ville de Vierzon trouve une place quand les SAV rugby se qualifient à Angers pour les 32èmes de finale du championnat de France de 3ème division fédérale. Mais rien pour les Prédateurs. Pourtant, samedi les Prédateurs ont gagné alors que les SAV rugby prenaient 50 points contre Angers... Remarquez, ça non plus il n'y a pas trace sur la page de la ville de Vierzon...

Euréka ! La page Facebook de Vierzon parle des Prédateurs !

La ville de Vierzon consacre, sur sa page Facebook, un post aux SAV rugby. "Les SAV rugby se qualifient samedi soir à Angers pour les 32èmes de finale du championnat de France de 3ème division fédérale. En marquant un essai à la dernière minute, ils préservent leur avantage acquis au match aller à Robert Barran. Bravo les bleus et blancs". En revanche, les Prédateurs de Vierzon qui sont allés chercher une victoire à Tarbes et samedi joueront le match retour pour une qualification en demi-finale des play off, pas un mot... Question du bac : l'intérêt des sports sur la page facebook de la ville de Vierzon est-il proportionnel au montant de la subvention ?

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A
Andrée
19/04/2017 11:04
Car les rugbymen ont tous votés pour le maire actuel ??
Répondre
A
autres sports
19/04/2017 09:48
Tout à fait exact... et les autres sports ? Deux poids, deux mesures
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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