Boris René, conseiller municipal, est sans doute le seul élu de la majorité a conservé sa liberté d'expression. Et il en use. Dans le verbatim de l'avant-dernier conseil municipal, il se lâche, à propos des factures d'eau impayées.
"Depuis le début du mandat, il y a une règle d’or : l’eau paye l’eau ! Mais quand on ne paye pas l’eau, qui trinque ?", dit-il.
"Que peut-on faire ? On pourrait passer l’éponge sur un peu plus de 1,8 millions d’euros représentant une période de 12 ans, soit 150 000 euros par an ! Dans une entreprise privée, on m’aurait licencié sur le champs avec de tels résultats !", poursuit-il.
"Même si l’état à sa part de responsabilité, cela jette le discrédit sur notre façon de gérer l’argent au yeux de nos administrés. L’État et les injonctions ne font plus peur ! Il a été annoncé des moyens de recouvrement, mais vu le volume annuel je pense qu’il y a des voyous dans le lot !
Au final nous le paierons tous ! Certains travaux ne seront pas effectués et quand toutes les solutions seront épuisées, viendra l’augmentation du prix ! C’est inacceptable !"
Aussi Boris René souhaite que "la liste des mauvais payeurs nous soit communiquée, ainsi que les démarches entreprises pour y remédier. Si nous laissons faire, ce sera une catastrophe dans quelques temps. Ne pourrait-on pas repenser le mode de paiement ? Quelle administration utilise encore des TIP au semestre ?"