Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Forum république et Orée de Sologne, deux erreurs; Virtuo sera la troisième

Publié par vierzonitude sur 21 Octobre 2022, 06:00am

Photo Virtuo industrial property

Photo Virtuo industrial property

Le gigantisme industriel est-il vraiment vertueux ? La taille serait elle essentielle ? A regarder de plus près les mensurations de la future plateforme logistique au parc technologique, il est évident qu'on nous vend du rêve. Remarquez, le Forum république construit en d'autre temps sous les auspices de l'actuel président de la communauté de communes qui officiait dans la municipalité de l'époque qui avait autorisé ce machin sur les ruines de l'ancien canal, devrait pourtant mesurer les effets de promesses non tenues.

" Nos projets 2VIRTUO

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. En poursuivant votre visite sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. J'accepte Politique de ...

https://virtuo-property.com/nos-projets-2/

 

Le Forum république comme l'Orée de Sologne (œuvre d'une autre municipalité qui n'est pas communiste, précisons-le pour ne pas offusquer les gardiens du temple) sont deux erreurs d'aménagement majeures.

Et les mêmes (en ce qui concerne le Forum république) sont prêts à replonger dans le bain sans recul. Un peu de démocratie citoyenne ne nuirait pas à la vie de cette cité. On a nettement l'impression que le résultat des dernières élections municipales est un blanc-seing pour la majorité qui n'a pourtant pas de quoi fanfaronner quand aux résultats : 3591 voix sur plus de 18.000 votants, c'est tout sauf un plébiscite.

Alors, à coups de promesses sans assise réelle (300, 400, 500 emplois ?), on nous refait le coup de "ne laissons pas passer le train sinon il s'arrêtera dans une autre gare". Si le Forum république et l'Orée de Sologne avaient pu s'arrêter ailleurs, on en serait content. Alors, les chefs de gare, prêts pour une nouvelle erreur ?

84 116 m² d'entrepôt;  2 373 m² de bureaux; 12 mètres de hauteur; 113 poste à quai; 304 place pour VL; 19 pour PL; 

"C’est à Vierzon (18), en Sologne, sur un terrain d’un peu plus de 16 ha et plus précisément sur le « Parc technologique de Sologne », récemment classé « Site industriel clé en main » que VIRTUO développera d’ici le 4ème trimestre 2023, une nouvelle plateforme de dernière génération de 80 000 m2 ;  Ce projet de développement XXL a été baptisé V.PARK SOLOGNE (18)", lit-on sur le site de la société chargée de construire et de commercialiser les futurs entrepôts.

"Pour cette plateforme, dédiée à la logistique et commercialisée aux secteurs d’activités « nobles » comme la santé, la cosmétique… « Virtuo s’est engagé dans une démarche de performance environnementale innovante : qualité architecturale pour une meilleure intégration paysagère, recours à des techniques de construction ‘‘bas carbone’’, protection de la biodiversité, équipements techniques à haute efficacité énergétique, solutions alternatives de gestion des eaux pluviales", lit-on encore.

"Cet engagement est essentiel pour nous car nous sommes très attachés à la préservation de notre environnement et de notre écosystème", dixit François Dumon Président de la Communauté de Communes. Si l'heure n'était si grave, on aurait mal aux côtes d'en rire. Mais il faut avouer qu'on risque d'en pleurer.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
La maire de Vierzon et les camions en ville, un paradoxe hallucinant !
La maire de Vierzon et les camions en ville, un paradoxe hallucinant !
Le deuxième étage de l'office de tourisme réaménagé en bureaux
Le deuxième étage de l'office de tourisme réaménagé en bureaux
Dans les coulisses du National Palace : Sascha, le clown qui est partout
Dans les coulisses du National Palace : Sascha, le clown qui est partout
Dans les coulisses du National Palace : les coulisses ou l'instant dernier
Dans les coulisses du National Palace : les coulisses ou l'instant dernier
Il est temps de vraiment s'intéresser à Vierzon, à vos contributions !
Plateforme géante : la surenchère élevée au rangde fiction !
Commenter cet article
F
FastBernie
06/04/2021 19:06
"On l'appelle le dénicheur...." une valse qu'Yvette Horner et Aimable ont popularisé il y a longtemps, pourrait être adaptée à Vierzon. Cela pourrait s'appeler "le bétonneur"!... je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer ci-dessous le brouillon que je peaufine avant de l'envoyer à ces Messieurs de Virtuo Industrial Estate :<br /> Une méga-structure pharaonique de plus sur des terrains que les vierzonnais vont viabiliser pour vous de leurs deniers!... Grâce à votre projet, des centaines de semi-remorques vont sur-saturer les rues de Vierzon et jusqu'aux plus petites départementales alentour pour ne pas payer les péages de Vinci ou de Cofiroute, comme c'est déjà le cas aujourd'hui en l'absence de contrôles et de verbalisations! Quant au nombre des emplois déclassés qu'une plate-forme de ce type génère, c'est un leurre surévalué qu'une municipalité divisée agite en l'absence de projets plus "citoyens". Quant à la "noblesse" des secteurs d'activité que M. Dumon évoque, elle n’a aucun sens. En effet, un entrepôt reste un entrepôt, quoi qu'il abrite. Enfin, je me permets de vous signaler que vous utilisez improprement le mot "desservit" dans votre argumentaire. Il fallait utiliser le participe passé du verbe desservir, soit "desservi". Quitte à vouloir paraître "impeccables" dans votre présentation, autant commencer par respecter l'orthographe et, accessoirement, l'environnement.. <br /> Cordialement.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents