La publication d'un post sur le golf de Vierzon, la création d'un groupement d'intérêt public abondé à hauteur de 35.000 euros par la ville de Vierzon et d'une subvention de 11.520 euros n'auraient donc jamais vu le jour. Du coup, on apprend que la situation du golf est toujours très précaire ! Mais alors que s'est-il passé ? Les sauveurs du golf ont capitulé pour quelles raisons ? Et pas une seule explication spontanée des élus, même pas du maire-adjoint aux sports. Alors, des explications ?
Post précédent : Après la création d'un Groupement d'Intérêt Public pour sauver le golf de la Picardière d'une situation désespérée, après avoir abondé ce GIP de 35.000 euros payés par la ville de Vierzon et la communauté de communes, la ville de Vierzon encore a décidé de faire un nouveau cadeau en attribuant une subvention exceptionnelle de fonctionnement de 11.520 euros.
Cette somme, versée à l'association, est en fait un rappel des loyers des locaux de l’association le Golf de la Picardière pour l’année 2021 soit la somme de 5 760 euros (12 mois X 480 €), somme à laquelle s'ajoute 5 760 euros pour la prise en charge des loyers des locaux dudit club pour l’année 2022 (12 mois X 480 €). On n'a jamais vu la ville de Vierzon faire autant pour boucher les trous (sauf au passage du Tour de France). Mais ceux-là ne sont pas dans les chaussées de la ville si sur ses trottoirs.
Nous ne louerons jamais assez nos élus de la majorité pour leur bonté d'âme. Toujours à voler au secours de la veuve et de l'orphelin, de l'opprimé et de l'exploité, même si en matière de golf, on ne connaît pas beaucoup d'opprimés du club et d'exploité du green. La preuve : ils sauvent le golf de Vierzon car, selon nos élus, "le golf a été en très mauvaise santé, et que c’est un élément d’attractivité qu’on ne peut pas perdre."
Mais en très mauvaise santé de quoi ? L'herbe était sèche ? Les trous bouchés ? Ou en mauvaise santé financière ? Avec la création d'un groupement d'intérêt public (GIP) pour le golf, ville et communauté de communes irrigue le green de 35.000 euros, c'est encore mieux qu'un arrosage au goutte à goutte. Et ce ne sera certainement pas la seule manne qui coulera au robinet de la générosité municipale. On attend avec impatience un GIP pour sauver la collection de machines agricoles qui se morfond dans un hangar de la rue du Bas de Grange.
L'accord prévoit que le GIP exploite le golf, l'entretienne et le développe. Et sans aucun euro supplémentaire ?
D'autant que le GIP avec la ville et la communauté de communes a aussi pour but de rassurer "les adhérents, les joueurs, les fournisseurs et les créanciers quant à la pérennisation de son existence". Les créanciers... L'association apporte "son expérience et ses compétences en matière sportive". Ville et communauté de communes apportent le chéquier.
Ajoutons que les deux collectivités territoriales sont majoritaires, ce qui signifie qu'ils auront le pouvoir décisionnaire. Alors, si ce n'est pas créer un golf municipal, c'est quoi ? Promis, la pelouse restera verte malgré la tentation de la repeindre en rouge.