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Vierzonitude

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Gratuité entre les deux péages : alors on en est où vraiment ?

Publié par vierzonitude sur 1 Mars 2024, 10:01am

Gratuité entre les deux péages : alors on en est où vraiment ?

"Une action, initiée par le président de la Communauté de communes et la maire de Vierzon, consiste à obtenir la gratuité de l’autoroute entre les deux péages", de l'A71, celui de Vierzon-Centre et de Vierzon-Forges. 

"Cette action favoriserait grandement la circulation sur les autres axes et pénétrantes." La blague ! 

La balle est donc le camp du concessionnaire de l'autoroute qui devra organiser cette gratuité. Qui va compenser le manque à gagner ? La communauté de communes, donc le contribuable ? Le concessionnaire du projet de plateforme géante ?

D'un coup, plus de trente ans après l'ouverture de l'A71, il y aurait la gratuité de l'autoroute entre les deux péages pour les poids-lourds uniquement. Et pourquoi pas pour tout le monde ? 

Résumons : la plateforme se monte mais s'il n'y a pas de gratuité entre les deux péages, les camions prendront un hélicoptère pour aller de rocade nord à la plateforme du Vieux-Domaine ? On marche sur la tête.

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R
Robin des bois
01/03/2024 16:20
Parlons un peu des grumes stockées dans la zone du Vieux Domaine : ça déborde hors de chez Combronde. Elles sont entreposées sur un terrain délimité voisin des transports L’évêque, et aussi derrière Combronde sur un terrain non délimité et non clôturé…. D’où viennent ces grumes ? Proviennent elles de coupes rases dans le Limousin, dans le Morvan ? Sont elles chargées dans des containers à destination de la Chine où partent elles dans les usines IKEA ? Les émissions de télévision sur France 5 (Sur le Front - La face cachée des forêts) et IKEA Le seigneur des Forêts sur Arte, nous montrent la réalité des massacres à la tronçonneuse dans nos forêts françaises. Mais à côté de cela à Vierzon on plante des arbres pour compenser…… le massacre.
Répondre
E
Euroviable
01/03/2024 14:19
Vivement une rocade qui reliera Hyper U au péage des Forges en passant par les Grands Fourneaux,la Picardiere et l'ancien poney club!<br /> Ça fera travailler les sociétés de canalisations et les boîtes de TP!<br /> La gratuite de l'A71,c'est populiste!<br /> Vonci à des salariés à rémunérer!
Répondre
A
AR
05/01/2024 11:36
et pourquoi pas a tous les vierzonnais qui investissent dans ce machin ?
Répondre
J
JLM18
08/06/2023 12:51
Les sociétés d'autoroutes trainent déjà les pieds et se refusent à réduire leurs tarif sauf à titre provisoire et à des conditions très restrictives (carte d'abonnement, période de vacances seulement etc...). Imaginer une seconde ces dernières offrir la gratuité entre les deux échangeurs de Vierzon pour les poids lourds relève du pure fantasme et de l'esbrouffe pour cacher l'essentiel. Si cette plateforme se fait, la ville et notamment certains quartiers et axes seront envahis de poids lourds, point final et tant pis pour les riverains....
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J
Jules
04/06/2023 18:59
Pendant de temps les sociétés de transport se font de la gratte....une en particulier avec une subvention de la comcom.....en rendant le vie des riverains de l'avenue de Tassigny invivable en circulant en toute impunité....Vierzon n'appartient ni aux élus...ni aux sociétés de transport....Vierzonnais levez vous....ne rien dire c'est accepter ce comportement .....cela arrange les élus et les transporteurs!!!!
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B
Bon courage
01/06/2023 21:22
C’était à la création de l’autoroute qu’il fallait y penser.<br /> Maintenant bon courage le concessionnaire ne laissera pas le faire gratuitement et ce n’est pas à nos impôts de le faire.<br /> Donc la police devrait être plus sévère avec les amendes , circulations interdites de poids lourds sur certains axes, stationnement interdit…… (135 euros 750 euros)<br /> en plus ça rapporterait de l’argent.<br /> Et entre eux les routiers passeront le message.<br /> Mais pour l’instant sur Vierzon c’est open bar pour les poids lourds
Répondre
A
AR
05/01/2024 11:38
dixit les gendarmes , les chauffeur ont l'enveloppe toute prète pour la contravention
G
Gepatouvu
01/06/2023 16:39
Le président Dumon s'était engagé à faire les démarches nécessaires auprès du bon interlocutoire chez Vinci autoroute. Il devrait nous dire les résultats de ses fructueuses démarches (ne riez surtout pas), on attend...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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