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Vierzonitude

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Groupe Combronde : trente-sept emplois promis, seulement vingt réalisés

Publié par vierzonitude sur 12 Décembre 2016, 16:00pm

Groupe Combronde : trente-sept emplois promis, seulement vingt réalisés

Ce n'est pas Vierzonitude qui l'écrivait mais la communauté de communes de Vierzon : dès la première année d'exploitation, Combronde devra créer 37 emplois. Nous en sommes loin. Un peu plus de sept mois après l'inauguration de la plate-forme, le groupe Combronde employait dix-neuf personnes. Et le compteur semble s'être arrêté là. L'arrivée d'un troisième train par semaine permettrait l'emploi de salariés supplémentaires, explique la presse locale. Mais on ne dit pas combien. Entre 37 emplois promis et 20 emplois effectifs, le delta est tout de même de presque la moitié. On sait que, lorsque les entreprises et les collectivités locales, trop contentes de relayer l'information pour justifier l'engagement d'argent public, gonfle un peu ses prévisions, mais de là à promettre ce que l'on ne peut pas tenir. Rappelons que le groupe Combronde a pu s'installer parce que la communauté de communes a engagé 1,2 millions d'euros d'argent public pour notamment restaurer les voies ferrées. Ca laisse rêveur sur les promesses d'embauches relayées récemment par la communauté de communes...

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A
Athos
12/12/2016 19:38
Selon Le Berry Républicain, l'arrivée d'une troisième rotation par semaine devait permettre l'emploi d'une dizaine de salariés supplémentaires (10 emplois par rotation hebdomadaire).
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L
lol
12/12/2016 18:45
Vous n'avez rien compris Vierzonitude !!, les dix sept autres emplois sont virtuels , ils se cachent derrières les 20 autres , donc pour eux, le compte y est.!. C'est comme le foot ,le reste attend sur le banc de touche, en espérant que l'un sorte, pour le remplacer , cela va être très long ,j'en suis sûr!!.
Répondre
G
Gaëtan
12/12/2016 18:39
C'est comme d'habitude, mensonges, mensonges, mensonges......... et médiocres.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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