Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. La nouvelle maire de Vierzon va donc apprendre à naviguer dans des eaux tumultueuses et conserver, coûte que coûte, son autonomie et sa liberté par rapport à son omni-prédécesseur... Car si la maison de Célestin Gérard est un caillou dans sa chaussure, les Socialistes en petit Poucet expérimenté, lui en ont glissé aussi. Rares sont les fois où le P.S s'est éleva contre une décision municipale, en public. Cette fois-ci, ça y est.
L'ex-maire est parti, le P.S dénonce l'hérésie architecturale de la place Jacques-Brel. Le mêmes parti veut revégétaliser les espaces publics, sous-entendu, trop de béton, trop de bitume, trop de minéral, trop de camarades... Allez hop, le P.S aussi veut sa part de gâteau durable pour nuancer nettement avec les projets écocides des élus P.C.F de la mairie et de la communauté de commune.
Le P.S ose même mettre en doute la clarté de la vente de la maison de Célestin Gérard. On aura tout lu ! Reste que la majorité municipale, malgré les sourires de façade, devra faire en sorte de ne pas s'effilocher. On sait que les élus Insoumis et Socialistes entretiennent de mauvaises relations de voisinage; que les élus Insoumis et Verts entretiennent de mauvais relations de voisinage aussi avec les communistes à qui ils contestent le projet de plateforme géante.
Mais surtout les Insoumis ne décolèrent pas de s'être fait chiper l'investiture aux législatives par l'ex-maire de Vierzon. Désormais, les Socialistes piétinent l'hégémonie du P.C. Si l'opposition municipale n'en profite pas pour mettre le pied dans la porte entrouverte c'est à désespérer de la politique vierzonnaise. La rentrée est chaude. Enfin, il se passe quelque chose.