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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'éclairage public sera éteint de 23h30 à 5h30 à partir de demain jeudi

Publié par vierzonitude sur 31 Août 2022, 11:05am

C'est ce jeudi 1er septembre qu'il va faire tout noir plus tôt, à Vierzon qui a décidé de couper son éclairage public. Si depuis le 1er juin, l'éclairage public était éteint à partir d'une heure du matin pour ne pas être rallumé du tout, à partir du 1er septembre et jusqu'au 31 mai suivant, les réverbères seront éteints de 23h30 à 5h30, heure à laquelle l'éclairage sera rallumé pour la fin de nuit.

Cette "expérience" fera l'objet d'un retour, peut-on lire dans la presse locale, un retour d'expérience donc, "avec le commissariat". Sous-entendu, y-aura-t-il plus ou moins d'actes délictuels lumières éteintes que lumières allumées ? Ce sera donc le commissariat qui sera juge de paix dans cette affaire, le citoyen, lui, peut se gratter pour qu'on prenne ses réactions en compte. Bref, on a compris que s'il n'y a plus de problèmes lumières éteintes, la nuit, à Vierzon, ce sera la règle.

Cela permettra une économie de 80.000 euros pour le reste de l'année 2022 et une économie de l'ordre de 130.000 euros par rapport aux prévisions de hausse des coûts. Prévoyez une lampe frontale, les trottoirs de Vierzon ne sont pas sûrs !

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A l'adresse de l'élu aux sports.... Cordialement
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N
Nolan
07/10/2022 00:10
Tous au refuge de Vierzon pour adopter des chiens de garde, et gare a vos voiture, déjà qu'il n'y avait pas besoin de ça pour se les faire dépouiller. Le bilan de ces nuits sans lumières se fera sans doute aux prochaines élections.
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R
réalité
01/09/2022 00:17
23h30 c'est trop tôt! Pourquoi à la demi-heure?
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M
M
31/08/2022 18:09
A ce train là, faudrait peut être entamer un réflexion sur la pertinence de sortir les illuminations de Noël, s'il y a une logique dans la manœuvre .
Répondre
M
M
31/08/2022 18:06
Va falloir prévoir la lampe de poche certaine nuit !
Répondre
L
Le Berruyais
25/08/2022 18:35
Alors,à Vierzon il y a quoi?extention de l'éclairage public ou extinction car ce n'est pas la même chose!!!!!
Répondre
M
M
23/08/2022 11:30
Rrrrrrr !
Répondre
C
Claire
23/08/2022 09:46
ha je suis si contente , enfin des nuits sans lumière dans les yeux car des volets ajourés ne cachent rien..... lampadaire juste a ma fenetre..... pourquoi pas avant ??? quel plaisir des nuits reposantes...
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J
jeannot
07/06/2022 00:41
Une idée débile comme d'habitude, nos édiles devraient demander des subventions pour investir dans des lampadaires qui consomment peu d'énergie.<br /> Au fait Vierzonitude, les caméras de surveillance voient-elles dans le noir? enquête à suivre...
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N
Nade
06/06/2022 17:22
Il faudrait qu'ils pensent à éteindre les camions aussi!!!!
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A
Angelique
04/06/2022 13:03
Je dois dire que certains citoyens on bien compris l impact écologique. Et oui il recycle les pièces détachées des voitures. Cette nuit des ecolos bien attentionnés ont volé le rétroviseur de ma voiture . Et oui vive le recyclage des pièces auto.donc oui aux économies d énergie mais pas au détriment des citoyens qui ont besoin de leur véhicule pour se rendre au travail et circuler sans rétroviseur c'est un un risque sécurité et d amende. Alors moi toute cette bonne pensée écologique me fait rire jaune ce matin.
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H
Helmut
02/06/2022 11:39
Les prochaines étapes à Vierzon :<br /> <br /> 1- Le maillot de bain recouvrant et la baignade seins nues à la piscine municipale au nom de l'égalité. Chouette chouette !<br /> 2- Un espace parc dédié au naturisme pour un retour au vert et lutter contre le consumérisme style bois de Vincennes. RDV à Bellon plage ! Chouette chouette !<br /> <br /> Le problème c'est qu'on ne sait plus ce qui est progressiste ou clientéliste.<br /> <br /> Voyons le bon côté des choses. Ca nous permettra peut être de profiter mieux des nuits étoilées mais c'est sûr qu'une fille n'a pas intérêt à traîner seule en ville dans la nuit noire ou un cycliste somnambule à oublier son gilet fluo de sécurité ( ne plus dire gilet jaune c'est trop connoté )<br /> <br /> Bref
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G
Gege
02/06/2022 02:14
He bien j'espère que ça va limiter les rassemblements place Jacques Brel, on va peut-être passer de vrais nuit sans être réveillés par des enceintes portables, les gens qui gueulent, les scooters, les skaters et les footballeurs. Trois ans qu'on subi cette merde. En tout cas, ce soir il ne fait plus jour dans mon appartement avec leur éclairage de stade, c'est déjà ça...
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P
Pierrot
01/06/2022 21:55
Il serait plus opportun d'optimiser le système d'éclairage que de l'éteindre non ? , si on à installé l'éclairage public dans les villes ce n'est pas pour faire joli , ni car c'était tendance, mais surtout pour la sécurité ! Et voir ce qui se passe<br /> <br /> La prochaine étape ce sont des citoyens barricadés chez eux dès la tombée de la nuit et la sortie des loups ?
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S
Stéphane MOUSSET
31/05/2022 08:45
J'ai eu raison trop tôt... Dès 2014, je demandais que l'on éteigne l'éclairage public de Vierzon la nuit, entre 23h et 5h et que ne me suis-je fait brocarder par Nicolas SANSU, qui se découvre, un peu tard, des aspirations écologiques (très limitées, j'en conviens, mais mieux vaut tard -et peu- que jamais), par Philippe FOURNIE, le socialiste à géométrie variable, et tant d'autres. Mais je suis content : un premier pas vers l'écologie, une idée ni de droite, ni de gauche, ici alliée à l'économie. Un duo gagnant. Bravo.
Répondre
O
Oui
06/06/2022 14:44
En 2014, l'idée était forcément mauvaise puisqu'elle venait de l'opposition. En 2022, elle est forcément bonne puisqu'elle vient de la majorité ! CQFD. Un exemple flagrant de bêtise sectaire dont ils sont les champions.
A
aouf
31/05/2022 07:45
Pas sûr que ce soit une idée si porteuse pour les élections. On voit l'idée sur le plan économique mais baisser quelques investissements moches voire idiots, voire vains, voire dangereux dans la politique d'urbanisation. <br /> Là on surfe sur une idée à la mode d'un pseudo écologisme dévoyé. <br /> De fait, on impose un couvre-feu, tant décrié en d'autres mois: <br /> désormais, tu dois aller aux Urgences en pleine nuit, à pied, ce sera lampe de poche car la batterie du tél n'y suffirait pas.<br /> Si un dingue se balade, tu ne le verras pas venir de loin. <br /> <br /> Le progrès n'est pas toujours ce que l'on nous vend par propagande ou culpabilisation. <br /> <br /> La France fait partie des grands pays qui rejettent le MOINS de carbone mais au final, on nous assène des coups de culpabilisation permanente qui permettent de faire passer d'autres idées encore plus dingues dans le paquet. <br /> <br /> ô tempora ô mores.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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