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Vierzonitude

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L'épicerie Proxi de Villages en liquidation judiciaire

Publié par vierzonitude sur 25 Août 2017, 08:53am

L'épicerie Proxi de Villages en liquidation judiciaire

L'épicerie Proxi, 3 avenue Jean-Jaurès est fermée pour une bonne raison : la société chargée de gérer cette épicerie a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Blois en juin dernier. Le quartier de Villages se retrouve donc sans épicerie après la fermeture de la dernière Coop de la ville.

L'épicerie Proxi de Villages en liquidation judiciaire

Le quartier de Villages est un quartier où, disait-on, le petit commerce était préservé. On y trouve encore une cordonnerie, des bistrots, une fleuriste, coiffeur, boulangeries, poissonnier, un artisan, deux bouchers-charcutiers. Mais plus d'épiceries. En mars, la Coop a fermé ses portes, en mai, Proxy a baissé le rideau pour ne plus le rouvrir.  En mai, justement, Vierzonitude évoquait l'inquiétude du quartier pour sa dernière épicerie, elle n'a pas rouvert ses portes, le numéro de téléphone, en gros, qui servait aux commandes, est aux abonnés absents. En l'espace de deux mois, Villages a perdu ses deux dernières épiceries. L'une d'elle est encore ouverte, face à la station Total, mais loin du coeur même du quartier. Deux fermetures passées quasiment inaperçues. Comme d'habitude.

L'épicerie Proxi de Villages en liquidation judiciaire
L'épicerie Proxi de Villages en liquidation judiciaire
Le quartier de Villages s'inquiète pour sa dernière épicerie - Vierzonitude

Le quartier de Villages s'inquiète pour sa dernière épicerie - Vierzonitude

Pour la première fois, le quartier de Villages s'inquiète, pour ses commerces. Car pour la première fois, le vent du boulet souffle dans cette poche où le commerce de proximité est particuliè...

http://www.vierzonitude.fr/2017/05/le-quartier-de-villages-s-inquiete-pour-sa-derniere-epicerie.html

L'épicerie Coop de Vierzon-Villages ferme le 30 mars, celle de Foëçy et Massay aussi - Vierzonitude

L'épicerie Coop de Vierzon-Villages ferme le 30 mars, celle de Foëçy et Massay aussi - Vierzonitude

L'épicerie Coop de Vierzon-Villages. C'est le coup de massue pour Vierzon-Villages, Massay et Foëçy. La coopérative Coop Atlantique dont le siège social est à Saintes, en Charentes-Maritimes ...

http://www.vierzonitude.fr/2017/03/l-epicerie-coop-de-vierzon-villages-ferme-le-30-mars-celle-de-foecy-et-massay-aussi.html

A Villages, la petite Coop ne rouvrira plus ses portes - Vierzonitude

A Villages, la petite Coop ne rouvrira plus ses portes - Vierzonitude

L'annonce de la fermeture d'un commerce à Villages n'a suscité aucune réaction. Sa fermeture, aujourd'hui jeudi, non plus. Cette nouvelle fermeture est passée comme une lettre à la Poste, la f...

http://www.vierzonitude.fr/a-villages-la-petite-coop-ne-rouvrira-plus-ses-portes.html

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Après les chaussures, un nouveau commerce de ventes de chaises rue Victor Hugo !
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B
BRUNO
26/08/2017 16:56
quelle rapport avec le communisme !
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J
Jag
07/08/2017 12:04
Pas vraiment une surprise, plutôt une confirmation !<br /> Comment rentabiliser ce type de commerce par rapport aux supermarchés, sachant qu'une majorité d'habitants ont une voiture ?<br /> Les perdants de notre paradis communiste sont toujours les petites gens qui n'ont pas de voiture pour aller au supermarché !! <br /> Et si le communisme n'était bon que pour les classes moyennes et supérieures ?<br /> Que pense nos élus de leur réalisation vierzonnaise ?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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