L'office du commerce et de l'artisanat de Vierzon fonctionne avec des bouts de ficelle et une subvention de 20.000 euros par an, c'est carrément dérisoire au regard de certains subventions attribuées, par exemple à des associations sportives ou à des associations tout court !
Mais son financement est à la hauteur de l'intérêt que nos élus ont pour le commerce. Pourquoi cet office n'a-t-il pas pignon sur rue, en centre-ville, au lieu d'être confiné dans les locaux de la communauté de communes rue Blanche Baron ? N'y-a-t-il pas suffisamment de pas-de-porte vides ?
Rappelons les buts de cet office qui, sous la mainmise de ses financeurs, la communauté de communes, livre une réalité tronquée car on peut y voir les commerce qui ouvrent mais jamais ceux qui ferment... Un vrai choix politique car nos élus pensent que si l'on ne parle pas d'un commerce qui ferme, cette mauvaise nouvelle n'existe pas.
L'office doit donc "contribuer à améliorer l’attractivité commerciale et artisanale de la ville de Vierzon et de sa périphérie, et de concourir à l’amélioration de son attractivité, dans un souci d’équilibre et de complémentarité". Pour l'instant, c'est un peu raté, vu la vacance commerciale qui augmente en centre-ville.
Les autres buts sont :
Représenter les intérêts du commerce et de l’artisanat auprès de toutes les instances publiques ou privées;
être à ce titre interlocuteur privilégié et incontournable des instances décisionnaires sur les conditions d’exercices ou visant à favoriser l’exercice du commerce et de l’artisanat;
apporter l’expertise des hommes de terrains à toutes les études et/ou réflexions sur le commerce et l’artisanat, afin que les professionnels soient associés en amont de toute action publique les concernant;
dynamiser l’activité commerciale et artisanale en réalisant des animations commerciales et manifestations structurantes, et de concevoir des évènements commerciaux phares : alors, comment dire, peut-on considérer les braderies régulières de "manifestation structurante" et "d'événements commerciaux phares" ?
agir et anticiper les mutations du commerce et de l’artisanat du centre ville : c'est un peu raté, les mutations majeures du commerce et de l'artisanat du centre-ville étant les fermetures successives. Pour le reste, on attend.
engager une politique de communication de l’offre commerciale et artisanale susceptible d’augmenter l’attractivité de cette offre : on aimerait la voir, la politique de communication.
assurer la cohérence et la coordination des actions entreprises dans les différents espaces commerciaux et artisanaux ainsi que la synergie des acteurs;
mettre en œuvre toutes actions, soutiens, outils et achats mutualisés, dans l’intérêt commun de rassembler largement les initiatives prises en la matière de commerce et d’artisanat, dans un souci d’équilibre et de complémentarité entre les différents pôles commerciaux;
participer à toutes actions avec d’autres acteurs à la valorisation du territoire susceptibles de renforcer l’attractivité commerciale et artisanale;
accueillir les nouveaux commerçants et artisans : ...