Nous y voilà. L’art contemporain va débarquer à Vierzon de septembre à janvier 2023 avec une Biennale. Mag’Centre explique, en partie, sur quoi repose l’inspirations des artistes, principalement des femmes puisque le thème de cette Biennale s’intitule Infinie liberté, un monde pour une démocratie féminine .
On apprend que la majeure partie des œuvres pensées par les artistes et architectes naissent d’un dialogue avec la ville : son histoire, son présent, ses habitant·es et ses rêves de futurs.
Si les artistes faisaient de la politique, ils seraient sculpteur de langues de bois. Désolé, mais entre Vierzonitude et l’art contemporain, il y a un froid. On lit qu’à Vierzon, les créatrices se nourrissent de la mémoire ouvrière de la ville. Le contraire aurait été étonnant.
Personne pour s’inspirer du mystère de Brel, de la fracture provoquée par la ligne de démarcation, de la difficulté d’être une ville de Nord en plein Centre de la France….
“Pour souligner le travail des petites mains de la confection, Laure Texier a pour projet une hutte de plus de 5m de haut. Quant au travail de Luisa Babri, c’est une projection d’images de la CGT, sur la façade du B3 qui est envisagée.” Ah voilà, le syndicalisme élevé en oeuvre d’art ! Ne nous refait-on pas le coup du prolétariat qui inspire un festival de cinéma ?
En quoi projeter des images de la CGT sur les façades de la Française est artistique ? Mais bon. C’est un peu comme la gauche, interdit de critiquer. On ne peut pas non plus critiquer cete Biennale sous prétexte que la Biennale à Vierzon est un événement majeur, qu’on ne critique pas un événement majeur et culturel, qu’être contre ce serait de la folie, ce serait même presque réac, voire carrément frontiste !
On attend une pluie de cartes du P.C symbolisant la neige prolétarienne pour confectionner des bonhommes révolutionnaires qui ne fondent pas devant l’adversité capitaliste.
Ce qui ne va pas dans l’art contemporain, c’est le besoin d’explication. Soit on comprend tout seul, soit on ne comprend pas. Mais sans cesse être obligé de justifier ses choix artistiques, c’est dire à celui qui mange une banane, qu’il va manger une banane. Ce qui semble évident, surtout si l’on a décidé de la manger soi-même.
Une Biennale de proximité du FRAC à Vierzon
Les représentants du Frac Centre-Val de Loire, une partie des artistes et architectes invitées, ont dévoilé officiellement le projet global de la biennale qui sera inaugurée à la mi-septembre...
https://www.magcentre.fr/234089-une-biennale-de-proximite-du-frac-a-vierzon/