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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La chaussée de la rue Gambon sera-t-elle refaite ?

Publié par vierzonitude sur 13 Février 2023, 15:08pm

L'enfer de la rue Gambon est-il bientôt fini ? Ce n'est pas une rue (celle qui relie l'avenue du 8 mai 1945 au carrefour de la rue Perrin et Jean-Baptiste Clément) mais un défi à la rationalité ! Pourtant, nos amoureux du bitume que sont les élus de Vierzon ne se sont pas précipités pour améliorer le confort des riverains et des automobilistes. Mais, nous sommes peut-être arrivés au bout du tunnel. La chaussée pourrait être reconstruite, en 2023, ainsi que les trottoirs sur environ 400 mètres. Miracle ! Bon, on sera satisfait quand les travaux commenceront, on atteint les 300.000 euros tout de même. Mais les amortisseurs s'en trouveront soulagés ainsi que les bas de porte des voitures stationnées le long des trottoirs.

La chaussée de la rue Gambon sera-t-elle refaite ?

Post d'octobre 2022 :

Une lectrice de Vierzonitude, riveraine de la rue Gambon, nous décrit la situation depuis que le stationnement est autorisé des deux côtés :

"Habitante de cette rue c'est devenu l'enfer. Nous n'avions pas de problème de vitesse, pas de problème de voisinage, pas de problème de stationnement avant que la municipalité nous impose à nous garer une fois côté pair, une fois côté impair. Et le pompon c'est pour le tour de France, la déviation a été faite dans notre rue... Déjà très abîmée, notre rue et notre sécurité a été sacrifié pour le Tour de France.

Nous avons fait une réunion avec la municipalité sur la vitesse, l'état de la route et l'état des trottoirs. Certains d'entre nous, ont signalé leur désaccord prévoyant ce qui se passe aujourd'hui. Mais plus de discussion possible avec la municipalité. Lorsque le marquage a été fait et que j'ai signalé qu'il n'y avait pas assez de place pour tout le monde, les ouvriers m'on répondu que la fourrière passerai par là !!!

Maintenant, les conducteurs sont agacés, rasent nos voitures et à certaines heures toujours aussi vite. A midi lorsque vous rentrez du travail, vous vous faites insulter parce que vous vous garez sur sur place qui crée encore plus d'embouteillage..... Les premières tensions ont eu lieu entre voisin, en gros c'est l'enfer !"

Une lectrice de Vierzonitude nous a écrit pour un "petit coup de gueule. Rue Gambon, le stationnement était du 1 au 15 et du 16 au 30. Et voilà depuis un mois, c'est fini. La mairie a fait peindre des places de stationnement de chaque côté de la rue, ce qui fait que les voitures slaloment entre les voitures stationnées mais le plus gênant c'est que ceux qui habitent cette rue ne peuvent plus stationner devant chez eux, ni même recevoir des amis ou famille. cinq places de stationnement pour 15 habitations on fait comment? Très en colère !"

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K
Kheops
14/02/2023 13:59
C'est incroyable mais je crois qu'il y a eu plusieurs rencontres avec les riverains qui ont été demandeur de ce changement de stationnement. Tous ne sont pas venus et le projet a été adopté à la majorité.
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M
M
14/02/2023 10:32
Si à Vierzon on avait une foire aux ânes, possible qu'il y aurait des premiers prix . A Vierzon, en général, on garde ce qui ne va pas et on change ce qui marche .
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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