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Vierzonitude

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La cité du Bourdoiseau se fait desosser

Publié par vierzonitude sur 17 Mai 2017, 07:30am

Les fenêtres sont retirées, le bâtiment se fait lentement désosser...
Les fenêtres sont retirées, le bâtiment se fait lentement désosser...

Les fenêtres sont retirées, le bâtiment se fait lentement désosser...

La cité du Bourdoiseau se fait desosser

Le barrierage est en place, autour des immeubles de la cité du Bourdoiseau vouée à disparaître de la surface de Vierzon. Et certains voisins directs ne sont pas mécontents de voir enfin cette cité à terre. Ces dernières semaines, les allers et venus de quelques "déménageurs" commençaient à inquiéter. Réflexion d'une voisine, à propos des travaux consistant à retirer fenêtres, portes, salle de bains : "il ne reste plus grand chose de toute façon !" Les bennes aussi sont arrivées , ainsi que des engins. D'ici à la fin du mois de juin, la cité devrait avoir disparu.

La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser

C'est une entreprise de Chateauneuf-sur-Cher qui a été désignée par l'office public d'HLM du Cher pour démolir la cité du Bourdoiseau. Coût de la démolition (avec des logements à démolir à Saint-Florent-sur-Cher : 496.565 euros hors-taxe. L'office public de l'habitat du Cher avait lancé en novembre dernier, le processus de la démolition de la cité du Bourdoiseau et du petit bâtiment y attenant (ancienne épicerie). En effet, l'office a lancé un appel d'offres pour la démolition de 64 logements collectifs (représentant 3 bâtiments) au 32-34 rue du Bourdoiseau, appartements 17 à 32; au 36-38-40-42 rue du Bourdoiseau, appartements 33 à 64  et 44-46 rue du Bourdoiseau, appartements 65 à 80. Bon maintenant que les bâtiments ont été bien squattés, on attend la démolition avec impatience. Pour compenser, seize logements seront construits, hors site, dans le cadre du plan de rénovation urbaine.

Si vous avez des souvenirs et surtout si vous avez des photos anciennes de cette cité, n'hésitez pas : vierzonattitude@gmail.com

La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau se fait desosser
La cité du Bourdoiseau est fantômatique - Vierzonitude

La cité du Bourdoiseau est fantômatique - Vierzonitude

Que reste-t-il de la cité du Bourdoiseau ? Ces bâtiments hérissés au milieu d'un quartier pavillonnaire, bordés par la rue Jean Moulin et le square Lénine d'un côté et la rue du Bourdoiseau...

http://www.vierzonitude.fr/La-cit%C3%A9-du-Bourdoiseau-est-fant%C3%B4matique.html

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Mélenchon habille le Parti communiste... attention, ça fait mal !
Commenter cet article
M
MarcelloH
23/11/2016 10:11
A présent la question est : qu'adviendra-t-il du terrain, et à quoi sera-t-il affecté ? Quid des platanes ?
Répondre
J
Jag
22/11/2016 19:06
Ah ! <br /> Voilà la spécialité vierzonnaise.....la démolition en tous genres !<br /> <br /> Vous avec un problème...contactez Monsieur le maire, il va vous trouver une solution à coups de pelleteuses ...<br /> On est à la pointe !!<br /> Quand rase-t-il la mairie ?<br /> <br /> Bon pour cette cité, c'est une bonne décision, faut pas exagérer.
Répondre
M
Marre
22/11/2016 22:19
Vierzon , commune spécialisée dans la B.T.P démolition!!.<br /> La rénovation , ils ne connaissent pas nos chers élus, c'est tellement plus facile avec le fric des autres Vierzonnais!!. <br /> <br /> Cordialement
R
raslebol
01/07/2016 16:52
Rue Lénine crade, nouveau nom du quartier, <br /> Cochons, voilà vos nouveaux quartiers!!, ici c'est le fondateur de l'état d'abandon.
Répondre
U
un autre
01/07/2016 12:13
Rue Lénine...tout un symbole.
Répondre
C
Chantal
01/07/2016 11:13
Ma maman demeurait dans le logement en bas à gauche, en face du panneau rue du Bourdoiseau, cela fait mal au coeur de voir un tel délabrement. C'était une petite cité bien agréable avec tout à portée à l'époque...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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