Le moins que l'on puisse écrire, c'est que chacun tire de son côté. La défense de l'hôpital vire à la foire d'empoigne entre pouvoir syndical et pouvoir politique. La meilleure façon de donner raison à l'Agence régionale santé, c'est la désunion. Et en la matière, Vierzon fait fort. D'autres trouveront dans la stratégie de chacun, un moyen de faire pression sur l'Agence régionale de santé (ARS) pour conserver la maternité et le service de chirurgie. Depuis le début, plusieurs blocs font bande à part. L'intersyndicale FO/CGT tire la première avec une mobilisation soutenue par le maire de Vierzon qui lui-même prépare des choses de son côté en tenant la députée à l'écart. On est en plein drame de la politique politicienne. Un peu comme nous avions eu l'épisode de la subvention que se disputait et le maire et la députée. Pathétique.
FO et la CGT mettent la pression pendant que la CFDT se tient à l'écart et refuse tout alarmisme. Le maire et l'intersyndicale sont à Orléans, ce mardi 24 octobre. La députée n'y va pas et fait venir, de son côté, l'Agence régionale de la santé à Vierzon, à une date inconnue. La CFDT va rencontrer l'agence régionale de la santé à Orléans le 3 novembre. Et le maire organise une réunion avec les Vierzonnais le 13 novembre. Le tout, évidemment, séparément. Pour mieux s'en octroyer les fruits en cas de victoire et de reporter la faute sur les autres en cas d'échec.