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Vierzonitude

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La direction de l'hôpital de Vierzon dément l'information de France 3 !

Publié par vierzonitude sur 29 Septembre 2017, 18:30pm


ITW Lauriane Sabard Future maman sur la fermeture de la maternité de Vierzon
La direction de l'hôpital de Vierzon a annoncé la fermeture de la maternité

La direction de l'hôpital de Vierzon a annoncé la fermeture de la maternité

L'annonce a été faite ce jeudi 28 septembre en comité d'entreprise. Une décision prise pour faire face au déficit structurel récurrent de 2 millions et demi par an. La direction souhaiterait ...

http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/cher/vierzon/direction-hopital-vierzon-annonce-fermeture-maternite-1337345.html

La direction de l'hôpital de Vierzon dément l'information de France 3 !

"L'annonce a été faite ce jeudi 28 septembre en comité d'entreprise. Une décision prise pour faire face au déficit structurel récurrent de 2 millions et demi par an. La direction souhaiterait néanmoins conserver un service de péri-natalité", explique France 3, dans reportage.

"La direction du centre hospitalier de Vierzon tient à démentir catégoriquement qu'une annonce de décision de fermeture de la maternité aurait été faite le jeudi 28 septembre 2017 en comité technique d'établissement, comme affirmé ce jour par France 3 Centre - Val de Loire", peut-on lire sur la page Facebook de l'hôpital de Vierzon, sous la plume du directeur, Florent Foucard.

"Le comité technique d'établissement n'a pas duré bien longtemps ce jeudi à l'hôpital de Vierzon. La CGT et Force Ouvrière ont quitté la réunion après avoir présenté une motion contre les propositions de la direction pour le retour à l'équilibre de l'établissement."


"Pour information, l'instance n'a pu se réunir faute de quorum, résultant du refus de siéger de deux organisations syndicales qui ont déposé une motion avant de quitter la salle. La Direction n'a donc pu présenter aucun sujet", ajoute le directeur de l'hôpital .
 

"Si des réflexions et des propositions ont bien été faites par la direction pour permettre le redressement de l'établissement (effectivement présentées aux organisations syndicales, au Directoire et à la Commission médicale d'établissement), et ce sous forme de deux scénarii dont l'un impliquant une transformation de l'offre de soins, aucune décision n'a été prise à ce jour, le temps de la concertation ne faisant que s'ouvrir et les orientations définitives n'étant pas tranchées."


La direction du centre hospitalier de Vierzon explique respecter "bien évidemment toutes les mobilisations, en particulier sociales, relatives au devenir de l'hôpital. Il semblerait toutefois souhaitable que ce débat fondamental puisse se tenir sans diffuser des informations erronées qui ne feront en définitive qu'aggraver une situation déjà extrêmement fragile et tendue et face à laquelle tous les professionnels de l'établissement font front quotidiennement avec courage, investissement et dévouement pour les patients."


La direction an nonce qu'"un communiqué sera diffusé lundi sur le contenu des propositions formulées. La Direction souhaitait d'abord informer les instances représentatives du personnel par respect des règles du dialogue social et pour que les acteurs internes aient accès en premier à des informations inévitablement sensibles et critiques avant que celles-ci ne deviennent publiques."

 

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P
Pierrot
01/10/2017 09:25
Les chiffres, eh oui ....mais à leur niveau c'est tout ce que connaissent les politiques.<br /> <br /> Maintenant chacun de nous en fait autant avec son budget, il ne vous viendrait pas à l'idée de faire construire une résidence secondaire alors que votre logement principal demanderait une rénovation générale ? et bien à l'hôpital si.... travaux d'entretien ou de rénovation pas effectués, désamiantage aux oubliettes....et à l'inverse, construction des nouvelles urgences, maternité, bâtiment Robert Leroux, et Mykonos à l'EHPAD,sans compter le "gadget" NRBC sous les urgences, s'y rajoute la mauvaise gestion ou la gestion à la petite semaine et vous obtenez le "titanic" vierzonais, le directeur actuel à donc hérité d'un "machin" ingérable dans lequel il se démène depuis qu'il est arrivé....<br /> On notera l'irresponsabilité des certains syndicats qui se contentent de d'user du mégaphone mais ne sont pas capables de discuter autour d'une table, les prochaines élections n'y sont sans doute pas pour rien et qu'il faut donc montrer au personnel "qu'on à bougé" pour s'assurer des ses voix ! ...
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J
JIM
30/09/2017 05:42
la direction ne voit qu'en chiffres et non pas en humains... il y a un véritable problème de gestion, sens, représentation du réel ...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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