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Vierzonitude

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La Grotte a fermé à Vignoux-sur-Brangeon et rouvre à Vierzon mi-juin

Publié par vierzonitude sur 1 Juin 2018, 08:20am

La Grotte a fermé à Vignoux-sur-Brangeon et rouvre à Vierzon mi-juin

C'est écrit sur la porte vitrée : le restaurant routier, la Grotte, à Vignoux-sur-Barangeon est définitivement fermé. Pas de surprise puisque le restaurant, rouvre en plus grand à Vierzon, à la mi-juin, sur le parc technologique de Sologne.

La Grotte a fermé à Vignoux-sur-Brangeon et rouvre à Vierzon mi-juin

Afin de finir de compléter son équipe, le restaurant “La Grotte” à Vierzon qui s'installe sur le pôle poids-lourds du parc technologique de Sologne, recherche deux cuisiniers (H-F) en CDI, 35 heures. Ouverture prévue fin juin. Merci de contacter le restaurant la Grotte.

Photo communauté de communes

Photo communauté de communes

La communauté de communes de Vierzon a visité le chantier du pôle poids-Lourds au Parc technologique de Sologne ainsi que les locaux du futur restaurant routier La Grotte, actuellement ouvert à Vignoux-sur-Barangeon. 

Les deux patrons du restaurant Mickaël Audousset et Stéphane Uytterschaut ont investi un million d'euros dans ce bâtiment de 690m² qui comprend un espace bar, un espace sanitaires-douches, la salle de restaurant, la cuisine, une salle de réception et un parking de 57 places. L'ouverture du restaurant, à Vierzon, est prévue fin juin. 


 

La communauté de communes, explique sur sa page facebook, que concernant le parking de 104 places, réalisé par ses soins, il reste le rond point d’accès au site et la  sécurisation à achever. 


INFO EMPLOI : Le restaurant recrute encore quatre cuisiniers (H/F), un serveur (H/F) et un barman (H/F) (contact, communauté de communes par la voie de sa page facebook en message privé).

Le parking à poids-lourds de 104 places à 8.598 euros la place ressemble à un piste d'aérodrome sauf que ce sont des poids-lourds qui vont y atterrir. En face, on voit le restaurant la Grotte, en construction, qui quittera donc Vignoux-sur-Barangeon pour le pôle poids-lourds du parc technologique, un projet majeur pour Vierzon paraît-il, avec resto (on l'a vu), station de lavage et centre de contrôle technique. Certains se réjouissent de cette nouvelle activité, bizarrement déconnecté géographiquement du pôle logistique du Vieux-Domaine, mais sans doute que nous sommes trop stupides pour comprendre. Plusieurs questions sont toujours sans réponse, par exemple, par où passeront les poids-lourds qui fréquentaient la Grotte à Vignoux-sur-Barangeon ? Par la rue Eugène-Pottier dont certains riverains sont déjà ravis de ce nouvel afflux.  Mais nous nous inquiétons sans aucun doute pour rien...

 

C'est beau un futur parking de 104 places pour poids-lourds... - Vierzonitude

C'est beau un futur parking de 104 places pour poids-lourds... - Vierzonitude

Photo communauté de communes Wahou !!!! C'est beau un futur parking à camions, non ? Pendant qu'en ville, une pelleteuse démolit tout un pan de rue, au parc technologique de Sologne, le bitume ...

http://www.vierzonitude.fr/2017/07/c-est-beau-un-futur-parking-de-104-places-pour-poids-lourds.html

8.598 euros la place de parking poids-lourd ! - Vierzonitude

8.598 euros la place de parking poids-lourd ! - Vierzonitude

A Vierzon, on a les moyens. La communauté de communes n'hésite pas à payer une place de parking pour un poids-lourd 8.598 euros ! Quand on aime, pourquoi compter. A la lecture de la presse local...

http://www.vierzonitude.fr/2017/07/8.598-euros-la-place-de-parking-poids-lourd.html

756.605 euros pour un pôle poids-lourds et logistique au parc technologique de Sologne - Vierzonitude

756.605 euros pour un pôle poids-lourds et logistique au parc technologique de Sologne - Vierzonitude

756.605 euros : c'est le prix de la réalisation d'un pôle poids lourds et logistique à Vierzon. Une somme à ajouter aux 700.000 euros que la région Centre a déjà sori de sa poche ? C'est ce ...

http://www.vierzonitude.fr/756.605-euros-pour-un-p%C3%B4le-poids-lourds-et-logistique-au-parc-technologique-de-Sologne.html

Encore 900.000 euros dans le centre routier, c'est un gouffre pas un parking à camions ! - Vierzonitude

Encore 900.000 euros dans le centre routier, c'est un gouffre pas un parking à camions ! - Vierzonitude

Mais où est donc la plate-forme d'accueil avec douches, restaurant et compagnie ? Est-ce vraiment un centre routier ou un centre routier de nom qui ne sert qu'à capter des subventions pour agrandir

http://www.vierzonitude.fr/2016/11/encore-900.000-euros-dans-le-centre-routier-c-est-un-gouffre-pas-un-parking-a-camions.html

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R
Rodier
04/09/2017 18:43
Mais où sont les zadistes pour défendre la nature et la biodiversité?A quoi servent les écologistes de Vierzon?Le tracé de l'A71 n'a pas fait assez de degats comme cela?Qu'il est loin le temps ou mes parents m'amenaient à la ferme d'en face acheter du lait,du fromage et des oeufs.
Répondre
P
Pauls trash
02/06/2018 08:42
Salut mon Doudou Rodier !<br /> Je vois que la retraite ne t'a pas ramolli d'un poil ! <br /> A+
B
bruno
24/04/2018 18:09
Helas les temps changent aujourd’hui c'est un camion qui livre les œufs et le lait est en poudre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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