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Vierzonitude

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La jeune Vierzonnaise Gersende chantera du Brel le 8 juin

Publié par vierzonitude sur 4 Juin 2019, 05:40am

La jeune Vierzonnaise Gersende chantera du Brel le 8 juin

La jeune Vierzonnaise, Gersende, chantera le samedi 8 juin, pour l'inauguration de la place Jacques Brel. Elle interprétera Les Bonbons, de Brel entre autre chansons.

Démarrer à

Déjà toute petite Gersende chantait gaiement partout dans la maison et grâce à ce fond musical omniprésent toute la famille ressentait comme un bien-être perpétuel.

Comme le notait par la suite Madame Aiming TongPicard, la présidente du Centre d’Echange Culturel et Artistique Franco- Chinois :

"Gersende non seulement interprète les chansons avec émotion mais aussi avec une incroyable justesse et son auditoire est ainsi toujours conquis".

Gersende est jeune, déterminée et la scène l’a toujours attiré car ses parents, artistes aussi, l’ont toujours habitué à aimer l’ambiance si agréable du spectacle. Elle sait que la seule frontière à ses rêves c’est elle et que désormais seul le travail lui permettra d’aller encore plus loin.

Gersende Martin-Haasz est une petite Vierzonnaise qui a été retenue pour une grande émission à l'occasion du cinquante-cinquième anniversaire anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine et aussi pour le Nouvel an chinois. 

Cette émission sera diffusée ce mercredi 6 février sur TV5 Monde à 21 heures. On connait très bien la maman, Eve-Elisabeth et le papa Henri-Victor, entre autre créateurs du site Berry Good Vierzon, toujours de bonne humeur, toujours à donner le plus positif de cette ville, la preuve en images avec le sourire et Gersende et sa chanson !

Gersende chante Da haï a guxian

Gersende chante Da haï a guxian

http://www.youtube.com/watch?v=zZzIqzHa_I4

Vierzon - À 11 ans, elle chante à la télévision pour célébrer les relations franco-chinoises

Vierzon - À 11 ans, elle chante à la télévision pour célébrer les relations franco-chinoises

La jeune Vierzonnaise Gersende Martin-Haasz sera à la télévision, ce mercredi soir, à l'occasion des célébrations du 55e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine. ...

https://www.leberry.fr/vierzon/insolite/2019/02/05/a-11-ans-elle-chante-a-la-television-pour-celebrer-les-relations-franco-chinoises_13127510.html

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R
Raslebol
05/06/2019 12:52
Bonne chance à toi princesse, pour le 8 juin prochain!<br /> Si tous les enfants Vierzonnais auraient le même rêve et ambitions que toi , il n'y aurait plus de délinquance à Vierzon dans nos quartiers! <br /> Tu es une fierté inégalée, ne l'oublie pas, heureux peuvent être tes parents à ton égard !
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L
Le chinois
06/02/2019 19:14
Vive l'amitié franco chinoise!Merci au Général de Gaulle d'avoir reconnu la République populaire de Chine.
Répondre
R
Raslebol
06/02/2019 15:46
Cette petite fille , pour son âge chante juste, comme une vraie professionnelle!<br /> Même si nous comprenons pas les paroles en chinois,l'émotion dans le chant, la musique et dans sa voie, reste très émouvant à écouter, et cela donne là, toute sa splendeur !<br /> <br /> Bravo , très bon travail petite artiste!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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