Adoubé de nouveau président de la communauté de communes de Vierzon, François Dumon est toujours là ! Depuis le temps ! C'est qu'il a bourlingué, François Dumon. On ne va pas là énumérer ses gloires politiques qui sont finalement simples : maire-adjoint, tentatives ratées pour être maire de Vierzon, conseiller régional, vice-président de la région, conseiller général, maire-adjoint, conseiller municipal délégué au commerce, membre du conseil d'administration du CREPS de Bourges, président de la communauté de communes, membre du comité directeur de la ligue du Centre de football, le compte doit être bon, à quelques casquettes près. Comme le soulignait un article de la presse locale, dans un portrait qu'elle dressait de lui, il a quand même été "syndicaliste chez Case", et même soudeur, nous avait rappelé sa profession de foi d'une campagne d'élections européennes.
En 1970, il laisse Flambo (marchant de meuble) pour Case. L'année suivante, il prend sa carte au PCF. Jacques Rimbault, alors au conseil municipal de Vierzon avant d'être maire de et député à Bourges, l'impose comme maire adjoint aux municipales de 1977 à Vierzon. C'est parti. Les Vierzonnais le voient donc depuis 1977, ça fait un bail, 43 ans, c'est plus qu'il faut pour prétendre partir en retraite, mais non. Car, en politique, ce n'est plus une question de trimestres ou d'argent mais de plaisir, bien sûr ! Ah là là, François Dumon, tout le monde le connaît. Avec ses cheveux longs de vilain garçon, tel qu'il apparaît aux Vierzonnais à la fin des années 1970, jusqu'à ses cheveux longs, aujourd'hui, mais dans sa tête, comme le chantait Léo Ferré.
En 1978, le jeune élu devient permanent. Alors, après avoir appris auprès de Jacques Rimbault et de Fernand Micouraud (maire de Vierzon), il se lance dans la campagne de 1981. François Dumon, alors maire adjoint à l'urbanisme, permet, à la fin des années 1980, la construction du Forum République, un projet ambitieux avec son arche qui ne verra jamais le jour. Un projet qui a vidé le centre-ville, fait fermer Monoprix, assécher la rue des Ponts. Le fait qu'il soit en 2020, conseiller délégué au commerce, peut faire sourire.
Pour le sauver d'une défaite électorale aux élections régionales, François Dumon s'installe alors, rue Blanche Baron, dans le fauteuil de président de la communauté de communes. L'envie lui prendra-t-il de se refaire pousser les cheveux ? Histoire de faire jeune comme en 1977 ? "Imaginez ! Élève de Notre-Dame et enfant de choeur, même dissipé...", lit-on encore dans la presse locale.
A 67 ans, la vie politique continue. Ne manque plus qu'il se mette au vélo pour accompagner Jean Rousseau, dépourvu désormais de tout mandat politique, son mentor finalement en matière de longévité politique. On pouvait lire encore que le président de la CDC regarde surtout devant lui avec « le souci de continuer à développer ce territoire qui lui tient à cœur ». Normal, quarante-trois ans que le territoire le porte, il ne va pas le lâcher maintenant.
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François Dumon, communiste par le chemin des écoliers
Entre ses airs de fils de bonne famille - limite un peu coincé - et la malice qui pointe dans son regard au hasard d'un éclat de détente, François Dumon est moins lisse que ne pourrait laisser ...
tenirbon 31/07/2020 17:47
visiteur 28/07/2020 21:19
Jag 17/12/2016 12:11
visiteur 15/12/2016 09:41
chat noir 20/07/2015 16:58
Evidence 19/07/2015 10:21