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Vierzonitude

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La mairie de Vierzon solidaire du peuple ukrainien

Publié par vierzonitude sur 5 Mars 2022, 16:30pm

La mairie de Vierzon solidaire du peuple ukrainien

Vierzonitude s'était inquiété que la ville de Vierzon, pourtant toujours prompte à la solidarité, n'ait encore rien fait pour le peuple ukrainien dès lors que Bourges avait déjà organisé deux rassemblement de soutien et une levée des couleurs du drapeau de l'Ukraine.

Ce samedi matin, la mairie de Vierzon s'est enfin montrée solidaire du peuple ukrainien avec un rassemblement  à 11 heures devant la mairie. 

 

La ville de Vierzon va se rapprocher de sa ville jumelle de Pologne Kamienna Góra pour voir comment ils peuvent aider notamment les réfugiés ukrainiens que Poutine bombarde sans état d'âme.

 

Post du 2 mars : Bourges en est déjà à deux manifestations de soutien à l'Ukraine et Vierzon, rien. Noi soutien à l'Ukraine et aux Ukrainiens, ni manifestation pour la paix, les deux ne sont surtout pas incompatibles. Il faudra attendre le 17 mars pour voir du jaune et du bleu, les couleurs de la course Paris-Nice.

Quant à la démocratie, idem.

 

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L
Lev
03/03/2022 16:47
Arrêt des bombardements. Retrait des troupes. Aucune confiance dans Poutine Zerjinsky ou Biden
Répondre
O
Oui
05/03/2022 09:28
Ben oui, bien sûr, on renvoie dos à dos l'agresseur (Poutine) et l'agressé (Zelensky, dont vous ne savez même pas écrire le nom). Il y a pourtant un choix à faire entre celui qui se maintient au pouvoir depuis vingt ans par la fraude, la corruption, l'intimidation, parfois le meurtre et celui qui a été élu démocratiquement.
J
JAUG
03/03/2022 00:35
Il est vrai que l'on est démuni, on ne sais pas quoi faire devant tant de malheur. La mairie et la communauté de communes sont sans idée. Alors aidons-les, ils pourraient :<br /> - pavoiser les fenêtres aux drapeaux ukrainien, ça coûte pas cher,<br /> - faire un communiqué de presse dénonçant la lâche agression d'un pays qui n'avait rien demandé, encore moins cher,<br /> - faire une manif, mais c'est assez convenu !<br /> - organiser une collecte pour les enfants, les blessés, les déplacés, ...<br /> - réserver des locaux pour l'accueil de quelques familles (ça se fait, non ?)<br /> - baptiser une rue au nom du président ukrainien ou du président Macron,<br /> - réserver le centre des congrès si peu utilisé pour une accueil plus large,<br /> - récupérer les tentes laissées par les CRS à Calais pour y loger les nouveaux migrants.......<br /> Bref, tant de choses à faire, on ne sait pas par où commencer. Il vaut mieux ne rien faire ! Surtout à contre coeur....
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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