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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La passerelle de la gare fermée pour travaux jusqu'au 19 avril

Publié par vierzonitude sur 15 Avril 2019, 05:10am

Photo ville de vierzon

Photo ville de vierzon

Plus de bois sur la passerelle, du caillebotis en acier ! Au mois, ça ne pourrira pas !

Plus de bois sur la passerelle, du caillebotis en acier ! Au mois, ça ne pourrira pas !

Là, du coup, on est drôlement pressé de pouvoir fouler à nouveau le platelage de la passerelle de la gare. pensez donc ! La Chaudronnerie vierzonnaise est en train de nous concocter un petit confort de marche, on ne vous dit pas. A dieu, les planches pourries, vive le caillebotis en acier, celui qui décrotte les semelles de pompes quand on a marché dans la boue. Du costaud, du solide. Vivement vendredi prochain !

Vu par en dessous !

Vu par en dessous !

Adieu vieilles planches pourries !

Adieu vieilles planches pourries !

Y'a du boulot pour les escaliers !

Y'a du boulot pour les escaliers !

C'est une entreprise vierzonnaise qui réalise les travaux

C'est une entreprise vierzonnaise qui réalise les travaux

La passerelle de la gare fermée pour travaux jusqu'au 19 avril

On ne compte plus le nombre de posts que Vierzonitude a publié sur l'état de la passerelle de la gare, dangereuse en toute saison ! Et voilà qu'un lecteur de Vierzonitude nous a envoyé cette photo, ce matin. IL va y avoir des travaux sur la passerelle, ils vont refaire le revêtement de la passerelle. Non ? Si ! Devant un tel événement, nous vous tiendrons au courant. On a gagné, on a gagné !

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H
HA
12/04/2019 10:48
Puisque Vierzonitude fait le beau temps et la pluie, <br /> Je souhaite le retour d'une horloge place Gabriel Péri.<br /> Si possible avant Noël, merci.
Répondre
M
Marre
15/04/2019 14:40
Je suis d'accord avec vous , mais en ce moment, c'est la période du" brouillard", alors il faut- être patient pour votre requête , Vierzonitude, n'est pas non plus Monsieur Météo à tout bout de champs, mais on fait confiance à sa détermination pour y arriver !!
U
un autre
08/04/2019 21:18
Travaux sur la passerelle, place Jacques Brel...on dirait bien que Vierzonitude ait plus d'influence qu'on ne le croie.
Répondre
J
JIM
03/04/2019 18:58
ils vont refaire les planches ... mais la partie métal rouillé ...?
Répondre
V
Veliko
03/04/2019 09:54
En général chez sncf,quand on rénove c'est mauvais signe.Ca sent la fermeture et le détour par la Croix blanche
Répondre
M
Marre
03/04/2019 09:36
A voilà une bonne nouvelle!<br /> Je suis très content ,qu'enfin tous les usagers pourront passer en toute sécurité sur cette passerelle après cela.<br /> Espérons que les travaux. ne seront pas bâclés , car 11 jours ça me me parait un peu juste pour un coup de peinture en plus, mais bon, faut pas trop leurs en demander non plus, c'est déjà bien!<br /> <br /> Merci encore au passage à Vierzonitude et aux blogueurs, pour leurs témoignages, afin de faire bouger les choses dans cette commune, car sans leurs alertes , rien ne bougerait correctement sans un drame hélas!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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