Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée

Publié par vierzonitude sur 2 Août 2023, 11:16am

En mai 2020 et encore en juillet 2022 déjà, Vierzonitude s'était ému de l'état déplorable de la passerelle Georges Poitrenaux, actuellement en bois. 

 

Elle relie les deux berges du canal de Berry, un équipement voulu par Georges Poitrenaux, lui-même, qui habitait le quartier. La ville de Vierzon a fermé définitivement la passerelle Georges Poitrenaux, "en raison de risques importants pour la sécurité". 

 

 

La ville de Vierzon explique aussi qu'"une étude est actuellement en cours pour son remplacement dans les plus brefs délais".

 

Une étude ? C'est déjà fait puisque la ville avait déjà prévu de la remplacer pour 130.000 euros par une passerelle métallique dans o  projet de budget 2023.

Mais il a fallu attendre que cette passerelle devienne dangereuse pour la fermer et priver les promeneurs alors que l'entretenir régulièrement et prévoir son remplacement aurait été judicieux. Comment peut-on d'un côté vanter le canal à vélo et ne pas entretenir ses propres ouvrages ? Ah oui, on oubliait, ce n'est pas subventionné...

La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée
La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée
La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée
La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée
La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée
La passerelle Georges Poitrenaux sur le canal est définitivement fermée

Son état en 2022 : 

 

 

 

La passerelle Georges Poitrenaux, de pire en pire - Vierzonitude

La passerelle Georges Poitrenaux, de pire en pire - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/la-passerelle-georges-poitrenaux-de-pire-en-pire.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
2014-2024 : dix ans d'inaction rue Joffre
2014-2024 : dix ans d'inaction rue Joffre
Il a osé le dire !
Il a osé le dire !
Burger King : cha avanche...
Burger King : cha avanche...
Un dimanche à Vierzon
Un dimanche à Vierzon
Tous les travers de cette ville résumés par la fermeture définitive de la passerelle Georges Poitrenaux
Parfois, Vierzonitude est entendu nous dit un lecteur assidu
Commenter cet article
O
Oui
03/08/2023 20:18
S'il faut attendre une étude alors la prochaine passerelle sera inaugurée dans 10 ans ! On savait qu'elle était en très mauvais état, n'aurait-on pas pu anticiper ? Non, c'est trop demander à ces incompétents.
Répondre
L
Le gland
02/08/2023 11:36
Vous adorez la fermeture de la passerelle Georges Poitrenaux?<br /> Vous aimerez également beaucoup la fermeture de la passerelle Charles Aznavour!
Répondre
J
JAKIKI
02/08/2023 11:28
Attention,pas de critiques car c'est faire de l'anti communiste!!!!
Répondre
R
Rodoerer
02/08/2023 11:15
C'est dommage de la condamner.<br /> Si le Député l'avait empruntée pour rentrer chez lui,cela lui aurait évité des delits d'outrages et un retrait de permis!
Répondre
S
Saymone
02/08/2023 11:09
A Vierzon,quand une passerelle vieillit,elle est condamnée.<br /> Quand des accès à un cimetière,qui permettent aux personnes âgées de se rendre sur les sépultures,sont fermées,elles ont vocation à être murées.<br /> Quand un passage pose problème,la ville le ferme ou le vend à un riverain.<br /> Par exemple,le petit passage à niveau de la rue Etienne Nivet,le passage qui reliait la rue Gay Lussac au clos du Roy,le passage qui reliait la rue Courbet à la rue Gaston Cornavin.<br /> A Vierzon,on aime le béton,les murs,les clôtures,le barbelé,les frontières aquatiques.......<br /> Vive les cadenas,les privatisations et les murs de Berlin à Vierzon!<br /> Encore un effort et nous aurons des miradors!<br /> Comment ces gens ont ils pu être réélus dès le 1er tour en 2020?<br /> Réveillez vous les gens!Et ayez le courage d'interpeller vos élus quand ils sirotent un mojito en terrasse!
Répondre
L
Lusor
01/08/2023 19:47
Cette passerelle est devenue inutile puisqu'il n'y a plus d'eau. Autant traverser à pied.
Répondre
V
vierzonitude
01/08/2023 23:37
Non ya de l'eau là
L
Le vierzonnais
01/08/2023 12:31
Quand je dis du social au détriment de l'essentiel...comme d'habitude.<br /> Et je suis sûr que dans les effectifs de la municipalité, il y a un menuisier ou un charpentier à qui ce travail devrait revenir. Ces gens sont des fous furieux.
Répondre
L
LoL Le retour
14/01/2023 12:27
Attention à vos armoires Ikéa, la chasse aux agglomérés est désormais ouverte cette année!!;-))
Répondre
O
Oui
14/01/2023 10:35
Comment peut-on prétendre respecter les Vierzonnais et leur offrir des rafistolages aussi minables et laids ? C'est une honte ! Dans cette ville, on se croirait parfois dans un pays du tiers monde.
Répondre
L
Le vierzonnais
15/01/2023 19:53
Attention, on va vous accuser de relayer les propos d'un candidat à la dernière élection présidentielle.
J
JEAN
14/01/2023 07:29
C'est comme le reste de la ville tout vas bien
Répondre
L
Le vierzonnais
13/01/2023 21:40
Quand je dis du social au détriment de l'essentiel...comme d'habitude.<br /> Et je suis sûr que dans les effectifs de la municipalité, il y a un menuisier ou un charpentier à qui ce travail devrait revenir. Ces gens sont des fous furieux.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents