La périphérie se porte bien merci. Après le permis de construire délivré à la boulangerie Feuillette,
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un promoteur, moins ambitieux que Virtuo qui veut implanter une plateforme logistique de 88.000 mètres carrés sur une emprise de 170.000 mètres carrés, propose de construire des cellules pour accueillir des activités.
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On ne connaît pas la nature des activités mais il y aura de l'activité. Achetée pour plus d'un millions d'euros, l'ancienne emprise de LFM reste plutôt vide. Hormis une clinique vétérinaire qui a déménagé du centre-ville et un garage qui a aussi déménagé du centre-ville, la zone ne se remplit pas. Ah si, Aldi s'est construit et Leader Price doit fermer. Pour le reste, la périphérie est en bonne santé. En centre-ville, une parfumerie ferme le 30 janvier mais en périphérie, on accueille une boulangerie industrielle à deux pas d'une boulangerie qui a été reprise il y a quelques mois. Logique non ?
Depuis l'annonce, sur ce blog, de l'installation d'une boulangerie de la chaîne feuillette, à côté d'Aldi, pas un élu n'a réagi. On sait bien qu'ils lisent Vierzonitude, la majorité comme l'opposition, mais c'est étonnant comme chacun s'accommode d'un problème. Comment peut-on sérieusement admettre que la ville de Vierzon soit financée par l'Etat pour maintenir et développer son commerce de proximité et qu'un autre côté, en catimini, parce que la ville de Vierzon s'est bien gardée de communiquer sur le permis de construire qu'elle avait délivrée, elle continue à développer la périphérie. Les élus de la majorité qui n'ont rien à dire, ce n'est pas nouveau (enfin ça dépend des débats...) mais même l'opposition opine du chef. C'est dire l'état de somnolence de cette ville.
"En 2020, y-aura-t-il une boulangerie Feuillette, sur l'ancien site LFM, près d'Aldi ?", nous interrogions-nous en décembre 2019. En 2020, non mais en 2021 sûrement.... Voilà ce qu'on peut lire sur place :
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La ville et la communauté de communes de Vierzon continuent donc d'agrandir la périphérie, et ce coup-ci au détriment des boulangers vierzonnais. Comment une ville qui collecte des subventions pour maintenir le commerce de proximité peut-elle en même temps développer la périphérie ? Pourquoi créer une nouvelle surface commerciale en périphérie à l'heure où la vacance commerciale rien qu'Avenue de la République est à 26% ? Il y a eu Aldi, il y aura Feuillette et d'autres sans doute.
Ce projet avait fuité, en 2019, et il avait fait réagir les boulangers de Vierzon. Plusieurs d'entre eux avaient rencontré, au siège de la communauté de communes de Vierzon, le président de la CDC et le maire de Vierzon. A la vue du panneau, il y aura donc une nouvelle surface commerciale là où Aldi s'est monté, là où Lidl s'est agrandi...
Deux Pat' à Pain, un Marie Blachère... Sans compter le terminal de cuisson du nouveau Lidl agrandit, les rayons viennoiserie des grandes surfaces... En deux ans, une dizaine de boulangeries ont fermé dans le Cher.
En 1985, Vierzon comptait trente-deux boulangeries. En 2000, la ville n'en comptait plus que vingt-et-une. Aujourd'hui, il n'y en a plus que onze… Deux aux Forges, deux à Villages, deux à Bourgneuf, une à Chaillot, une à Sellier, une avenue Edouard-Vaillant, une place du Marché au Blé et une place Foch.