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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La Vierzonnaise Catherine Giraud sur RTL ce mercredi soir à 19h15

Publié par vierzonitude sur 2 Septembre 2020, 16:15pm

La Vierzonnaise Catherine Giraud, auteure du livre Infiltrée dans lequel elle raconte son appartenance à la brigade des Stups, au 36 quai des Orfèvres sera, en direct, ce mercredi soir, à 19h15 sur RTL dans l'émission de Thomas Sotto.
 

Catherine Giraud, est une Vierzonnaise pur sucre qui navigue entre sa ville et paris. Elle vient de sortir un livre, Infiltrée, dans lequel elle raconte son appartenance à la brigade des Stups, au 36 quai des Orfèvres. Catherine Giraud, c'est aussi la nièce de Patrick Raynal, ce raconteur d'histories berrichonnes hors pair, créateur de Berlodiot.

 

Avant d'aborder votre livre Infiltrée, et votre vie de flic au 36, parlons de Vierzon. Vous y êtes née. Etes-vous toujours Vierzonnaise ?

Oui je suis vierzonnaise, 50% du temps. Ma fille est aussi née à Vierzon, et elle y vit après avoir grandi en Martinique. Je partage mon temps entre Vierzon pour profiter de ma fille Sasha, Paris et l’Afrique pour mon travail  

Quand on parle de la famille Giraud, à Vierzon, on pense à votre maman qui s'est occupée de la Croix-Rouge mais vous êtes aussi la nièce de... Patrick Raynal ! Racontez-nous.

Mes parents étaient très investis dans les associations comme la Croix-Rouge, mais pas seulement. Nous avons vécu heureux à Vierzon, mes parents connaissaient tout le monde.

Patrick Raynal, de son vrai nom Bernard Giraud était le frère de papa, il était donc mon oncle  et aussi mon parrain. Sa fille unique Florence est très proche de moi. Nous nous voyons souvent car j’avais une famille très unie. Patrick débarquait souvent, même à l’improviste, avec des amis, célèbres parfois.

Une femme aux stups, c'était aussi exceptionnelle que cela ? 

Exceptionnel, je ne sais pas, mais en tout cas, peu courant dans les années 1990 ; les femmes étaient rares, nous n’étions que quelques unes ; c’était un univers très masculin, mais terriblement attachant ; j’en ai un excellent souvenir même si tout n’était pas si simple.

Comment passe-t-on de Vierzon au 36 quai des Orfèvres aux filières colombiennes ? 

Même si j’aime ma ville, j’ai eu longtemps le souhait de la quitter pour vivre ma vie ailleurs ; l’idée de parcourir le monde a toujours été pour moi une nécessité ! Et ce rêve, je l’ai réalisé, et je le réalise encore. Après la fac, j’ai passé le concours d’inspecteur de police, j’ai suivi la scolarité à Cannes Ecluses (77) à l’ESIPN (école supérieure des inspecteurs de police) et bien sûr j’ai choisi Paris à la sortie. Mon rêve, c’était le 36 quai des Orfèvres, la fameuse brigade des stups !!! J’ai vécu enfant les frasques de Tintin, de l’herbe bleue, de Belmondo, et de la french connection !

Et paradoxalement la Colombie ne m’a jamais fait penser au café, mais à la cocaine !!! C’est un univers qui m’a toujours fasciné.

Pourquoi ce livre, Infiltrée ? 

Parce que c’est l’histoire d’une jeune femme idéaliste qui a eu la chance de vivre des rêves éveillés ! La police m’a offert des choses formidables à vivre. Paris, le Cambodge, la Martinique avec des voyages dans toute l’Amérique latine et toutes les îles de la Caraïbe, un vrai challenge. Beaucoup, beaucoup de travail, mais énormément de bonheur ! L'envie donc de raconter un parcours atypique. Boire des pisco sour à Lima et fumer des Havanes à Varadero ! mythique !

Que vous reste-t-il de votre passage aux stups ? Que faites-vous aujourd'hui ? 

J’ai tout appris aux stups ; le travail et la vie. C’est une école terriblement difficile mais prestigieuse ! Aujourd’hui, je travaille au Groupe IDES, un groupe spécialisé dans la sûreté et la sécurité ; nous sommes essentiellement basés en Afrique mais nous nous déployons dans le monde entier. Par ailleurs, je dirige un cabinet de recherches privées spécialisé dans la lutte contre les fraudes. Donc c’est une continuité ; je n’ai rien perdu de mon spirit de chasseur !!!

Vous serez au salon du livre de Vierzon en novembre, une dédicace chez vous, vous ressentez quoi ?

La boucle est bouclée ; je suis heureuse de présenter ce livre chez moi. C’est mon côté birette !

Que représente Vierzon à vos yeux ? 

Ma jeunesse, mes parents, ma maison. Le cocon ! Mon mari aime venir passer du temps dans ma ville ; c’est un très bon joueur de golf, et il y a un très beau parcours chez nous. Ma région est magnifique et on y mange si bien ! Vierzon, c’est aussi là que je shoppe mes vêtements, même pour mon mariage en Martinique, tout a été acheté chez moi, même le champagne ! Shopping, coiffeur, photos, en bref c’est made in Vierzon !

Photos : Studio Christelle à Vierzon. 

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