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Vierzonitude

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Le 30 novembre, Gersende chantera à l'Unesco

Publié par vierzonitude sur 3 Novembre 2021, 10:24am

Le 30 novembre, Gersende chantera à l'Unesco

Gersende, la petite Vierzonnaise que l'on voit de plus en plus et que l'on entend surtout de plus en plus, pour notre plus grand plaisir, a chanté à The Voice notamment, et s'offre des moments magiques comme la première du concert de Cock Robin à la foire-expo de Vierzon. Mais au fait, qui est-elle, que pense-t-elle, comment fait elle ? Vierzonitude lui a posé les questions.

Gersende DP light

Gersende DP light

https://spark.adobe.com/page/oimRVvrF0P7yV/

Le 30 novembre, Gersende chantera à l'Unesco

Que représente, dans ta vie, dans une journée, la chanson ?

La musique c'est la vie!  Même quand personne ne m’entends fredonner, je chante dans ma tête.  Même la nuit, les copines qui viennent dormir à la maison me disent que je chante! J'ai écouté la chanson de Trenet "je chante" c'est tout à fait moi! Je travaille environ 1h par jour en temps normal et beaucoup plus avant les concerts.

Un mot sur ton expérience à The Voice ? 

C'était une expérience géniale même si bien sût j'aurais aimé gagner. Avec ma maman j'avais travaillé avant l'émission sur le plaisir de chanter pendant mon passage à The Voice. C'est ce que j'ai fait du coup j'étais tellement contente d'avoir vécu cette expérience que finalement le reste n'était pas trop important. Ce que j'avais bien travaillé aussi avant c'est que gagner ne pouvait pas être mon objectif parce que je ne décidais rien. Alors bilan des courses belle expérience.

Tu es très éclectique dans tes choix de chansons. Envisages-tu des compositions personnelles qui nous donneraient à écouter du 100% Gersende ?

C’est déjà fait ! Avec mon papa nous avons déjà écrit plusieurs chansons. J'aime beaucoup composer de jolies mélodies, des chansons sur l’écologie et le droit des enfants. D’ailleurs vous pourrez trouver sur ma chaîne Youtube  nos 2 titres qui parlent du monde parfois très difficile pour certains enfants.

Comment choisis-tu tes chanteurs ?

Il y a les chansons qu'on me propose et celles que je découvre moi-même. Pourtant j'ai quand même l'impression que ce sont les chansons qui me choisissent. J’écoute et si je suis comme saisie par une mélodie alors je demande à un de mes parents de vérifier le contenu, après je décrypte les paroles. Parfois l’on me demande aussi,d’interpréter telle ou telle chanson pour un événement particulier  comme "L'Auvergnat " alors je fais ma petite mixture personnelle pour que ça devienne ma chanson.

Et comment appréhendes-tu tes interprétations ?

J’écoute une ou deux fois la chanson, je chante genre en yaourt et puis je l’interprète comme j’ai envie, à ma façon, à ma « sauce », c’est comme si ma voix faisait le travail toute seule : parfois c’est très loin d’ailleurs de la version originale. Pourtant l'ambiance peut être très différente même si je respecte toujours l'intention de la chanson.

Chanteuse, ce sera ton métier ou pour l'instant, tu ne sais pas trop ?

Bien sur, c'est un rêve de pouvoir chanter et donner de l'émotion aux gens. C'est magique et beau. Mes parents m'ont toujours dit que c'est possible de faire plein de choses en même temps si on est passionné et organisé (et qu'on passe trop de temps sur les écran ;-)). Puis il faut dire que mes parents sont partants pour m'aider parce que je travaille très bien en classe. Ils me disent tout le temps que c'est important d'aller au bout de ses rêves.

As-tu un projet qui te tient à coeur ? 

Oui, oui sûr, pouvoir représenter la France (aussi évidemment Vierzon et comme vous pouvez le noter je le dis sans arrêt) dans des événements. J’ai d’ailleurs représenté la France lors du festival international des campus en chantant « les bonbons » de Jacques Brel et « La vie en rose » d’Edith Piaf au Théâtre du Gymnase à Paris. A Vierzon j’ai remarqué un qu’il y avait plein de vélos à Vierzon, alors avec papa nous avons composé une chanson "Canal de Berry" que j’ai chanté à l’inauguration du Forum des Associations. Un clip Vidéo est en préparation avec  la participation  de CT Vierzonnais, les Red Montana Dancers, le Musée du vélo etc…

Quand te verra-t-on au théâtre Mac-Nab de Vierzon pour commencer.. avant l'Olympia ?

Merci cela me fait plaisir de l'entendre dire. Moi je suis prête pour tout, même si je sais que je dois encore beaucoup travailler. Et puis mon secret c'est que c'est pas du travail, c'est beaucoup beaucoup beaucoup de plaisir!!!!!!

Un rêve ?

Un rêve un peu fou, c'est de chanter une chanson de Joséphine Baker pour son entrée au Panthéon, fin novembre..... J'ai deux amours

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M
MOuais
30/09/2021 23:37
Pas si convaincante toute cette histoire de musique privilégié. À voir plus tard. Pour le moment, ce n'est pas si miraculeux.
Répondre
L
LoL
07/10/2021 13:18
Elle fait ses débuts et elle est jeune et recherche encore son répertoire personnel, on n'est pas à lourdes non plus, patience!! :-)
L
LoL
29/09/2021 09:05
C'est très bien d'avoir de l'ambition sur ses envies de réussir comme elle le fait , ça nous change des petits "trou du cul" , qui préfèrent détruire le bien des autres par plaisir, bravo à elle et Mer aux jaloux!!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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