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Vierzonitude

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Le café associatif de Vierzon Café o'Berry dans ses murs ce vendredi

Publié par vierzonitude sur 28 Février 2020, 07:15am

C'est aujourd'hui, ce vendredi à 17 heures que les promoteurs du projet de café associatif Café o Berry, vont signer la convention qui leur permettra d'intégrer les lieux, c'est-à-dire, les anciens locaux de Baracher-Mathat, rue de la Gaucherie. Les travaux pourront commencer. Soutien possible grâce à la cagnotte en ligne qui  permettra d'acheter le matériel nécessaire à son fonctionnement.

lancement d'un café associatif à Vierzon (Café ô Berry)

lancement d'un café associatif à Vierzon (Café ô Berry)

Création d'un café associatif à Vierzon qui a pour nom: Café Ô Berry Mais au fait !! qu'est- ce qu'un café associatif ? C'est un café sans but lucratif, organisé pour être un lieu de vie, ...

https://www.helloasso.com/associations/cafe%20o%20berry/collectes/lancement-d-un-cafe-associatif-a-vierzon-cafe-o-berry?fbclid=IwAR3ystUdXOJ0a6kIoQCLllRFT5m4yDzgUPm8MN0rAiaKjEz0WxW6plBIhsk

Le café associatif de Vierzon Café o'Berry dans ses murs ce vendredi

Face à la pénurie de bistrots, et donc de lieux de vie et de rencontres, un café associatif est un projet baptisé Café Ô Berry, rue de la Gaucherie, dans les anciens locaux de Baracher-Mathat.  Un groupe de bénévoles y travaille et vient de lancer une cagnotte qui servirait à acheter le matériel de première nécessité (frigo, cafetière, mobilier, fournisseur)
 

Un café associatif est sans but lucratif. Il est organisé pour être un lieu de vie, de rencontres, de convivialité et de créativité intergénérationnel. Il est tenu par les membres bénévoles de l’association. Les bénéfices sont réinvestis pour vous proposer un maximum d’activités. Cette idée est venue à six vierzonnais d’univers différents pour créer un lieu de partage et d’échange qui n’existe actuellement pas sur Vierzon et les alentours.

Le but est de valoriser le tissu associatif, culturel et social sur le pays de Vierzon. Mettre en avant les producteurs locaux, les artistes, les associations, les faire connaître autour d’une tasse ou d’un verre dans un lieu convivial et bon enfant. A disposition vous trouverez une boite à livre ainsi que des jeux à consommer sur place.

 Pour démarrer, le café associatif a besoin de :

-          Acheter du matériel électroménager (frigos, cafetière, bouilloire, tireuse à bière…)

-          Financer les achats de matières premières

-          Former 2 personnes pour la licence de vente d’alcool

-          Acheter du mobilier de bar (tables, chaises, vaisselle…)

L’objectif est d’atteindre au minimum la somme de 3000€ pour lancer l’activité.

 

Les dons :

 

1 - 5€ le coup de pouce : un café offert (à venir boire sur place ou envoi à votre charge)

2 - 10€ le petit plus : une bière artisanale ou une boisson locale sans alcool offerte

3 - 15€ le membre bienfaiteur : adhésion au Café Ô Berry valable un an + votre nom sur le mur des donateurs + un café offert

4 - 20€ le super membre bienfaiteur : adhésion au Café Ô Berry valable un an + votre nom sur le mur des donateurs + une bière artisanale ou une boisson locale sans alcool offerte

5 - 300€ le mécène : l’adhésion à vie + le nom en gras sur le mur des donateurs

 Vous pouvez aussi donner la somme que vous voulez pour nous soutenir en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

Le café associatif qui devrait ouvrir ses portes au premier trimestre de cette année, comblera sans aucun doute un vide. Ce n'est pas tout à fait un café, pas tout à fait une association, c'est un café associatif dont l'ouverture sera restreinte, du vendredi au dimanche, de 17 heures à 23 heures avec concerts, expositions. 

Le café Ô Berry privilégiera café, thé, vin et jus de fruits bio. Du coup, les promoteurs de cette belle idée recherchent des bénévoles pour faire tourner la boutique ou d'autres qui proposeraient des activités.

Le noyau dur est aussi preneur de mobilier, fauteuils, tables, canapés, chaises, verres ainsi que des livres. On en reparlera régulièrement. Avant d'aller y boire un verre.

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F
FAFA
23/09/2022 22:31
HONTEUX ! Depuis des mois on subit leurs nuisances sonores à tout va à quelques mètres de la résidence principalement des concerts gratuits alcoolisés des soirs en contradictions aux lois en vigueur avec la complicité du maire qui est député maintenant, inadmissible !
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D
dina
28/02/2020 19:51
je ne comprends pas cette démarche. La municipalité acquiert une fois de plus des locaux alors que comme le souligne Lusor il y a pléthore de locaux appartenant tant à la ville qu' à la communauté de commune ; par ailleurs il me parait curieux de concurrencer le commerce existant des bars lesquels ont de plus en plus de difficultés à se maintenir faute de clients solvables et enfin quid des conséquences sur la fiscalité hyper dissuasive à l'attention de ceux de plus en plus rares qui sont assujettis aux impôts locaux et croulent sous ces derniers
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M
M
19/02/2020 08:53
Je ne comprends pas le fondé de "ces cagnottes", maintenant pour se lancer il suffit d'avoir une idée et ce sont les autres qui financent. Je suis surement un vieil idiot réactionnaire !
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L
Lusor
01/01/2020 18:03
Si ce concept de café associatif est une bonne idée,l'achat de ce local par la Ville est une très mauvaise idée à partir du moment où cela n'apporte rien au Mac-Nab. Il faudrait qu'on m'explique pourquoi la Ville achète encore des locaux pour y loger des associations alors qu'elle n'arrive pas à vendre certains locaux qui étaient dédiés aux associations (l"école maternelle des Forges par exemple). Ca ressemble à une opération du genre chapelle Saint-Eloi où la Ville achète et alourdit son patrimoine immobilier déjà trop fourni sans véritable besoin ou projet derrière. A qui profitent ces achats ? Aux vendeurs assurément mais certainement pas à la Ville !
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M
M
31/12/2019 19:19
Comme pour les autres commerces, c'est plus une pénuries de clients qui entraînent leurs disparitions. El là on ne peut pas dire que "l'Orée de Sologne" y soit pour quelques choses
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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