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Vierzonitude

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Le canal à vélos sans eau mais avec du bitume !

Publié par vierzonitude sur 3 Août 2020, 06:30am

Le canal à vélos sans eau mais avec du bitume !

Le long de la place du cirque national Amédée, face à la médiathèque, on commence à voir l'aménagement du canal à vélo. Bon, pour le canal, on repassera, puisqu'en guise d'eau on a une belle surface de bitume. Mais difficile de faire mieux....

Le canal à vélos sans eau mais avec du bitume !
Le canal à vélos sans eau mais avec du bitume !
Le canal à vélos sans eau mais avec du bitume !

La région Centre-Val-de-Loire avait voté une subvention, au syndicat du canal de Berry d'un montant de 800.000 euros pour la réalisation de l'aménagement du canal à vélo de la tranche Foëcy-Thenioux via Vierzon. Cette subvention représente 40% des travaux d'un montant de deux millions d’euros.

Pour l'ensemble du projet, veuillez cliquer ici

Trois points d’ orgue sont prévus à Vierzon.

Le plus stratégique sera l’aménagement des quais du bassin, avec une refonte de l’espace paysager et l’installation d’une guinguette au bord de l’eau.

Autour de ce projet emblématique, le canal de Berry à vélo s’attaque aussi au réaménagement de deux espaces importants, situés aux entrées de Vierzon. À l’ouest, l’esplanade qui borde la place du cirque Amédée va être transformée en espace pour tous, avec une piste cyclable et des aménagements paysagers.

 

Au départ, c'était plutôt ça :

 

Vers l’est, le passage aux Forges (gare d'eau) ne se fera pas, la SNCF a voulu garder les terrains pour de futurs travaux de voie.

 

Nous voici à Villages, près de l'A20, c'est là que le canal du Berry à vélo commence, sur la rive gauche (pointillés verts).

Nous voici à Villages, près de l'A20, c'est là que le canal du Berry à vélo commence, sur la rive gauche (pointillés verts).

Voici le canal à vélo dans la traversée de Vierzon.

Voici le canal à vélo dans la traversée de Vierzon.

Nous voici à l'auberge de jeunesse. Evidemment, à partir de là, plus de canal. Suivons les pointillés verts.

Nous voici à l'auberge de jeunesse. Evidemment, à partir de là, plus de canal. Suivons les pointillés verts.

Il faudra longer le parking du crique national Amédée.

Il faudra longer le parking du crique national Amédée.

Arrivé par le pont Molière, reprend la berge de droite cette fois-ci, en longeant l'école Charot, direction le quai du bassin.

Arrivé par le pont Molière, reprend la berge de droite cette fois-ci, en longeant l'école Charot, direction le quai du bassin.

Même logique tout le long du quai du bassin, des aménagements élargiront la berge.

Même logique tout le long du quai du bassin, des aménagements élargiront la berge.

Voici le quai du bassin, centre névralgique du canal de Berry à vélo à Vierzon.

Voici le quai du bassin, centre névralgique du canal de Berry à vélo à Vierzon.

Voici un plan aérien pour visualiser le cheminement du canal à vélo.

Voici un plan aérien pour visualiser le cheminement du canal à vélo.

On va aux Forges...

On va aux Forges...

A la gare d'eau qui elle aussi sera aménagée en aire de loisirs, de sports, de jeux.

A la gare d'eau qui elle aussi sera aménagée en aire de loisirs, de sports, de jeux.

Autre projet d'aménagement de la gare d'eau des Forges

Autre projet d'aménagement de la gare d'eau des Forges

 

 


A Vierzon, le canal a disparu entre le Forum République et l'auberge de jeunesse.

 

"Il est ainsi prévu de rappeler la présence du canal en empruntant les berges et la rue du Général de Gaulle. On reprend alors le canal par la berge Sud, au niveau du pont Molière, en longeant l'école Charost, pour passer sous le Pont Molière et déboucher Quai du Bassin. Arrivé aux Forges, la gare d'eau devra être aménagée (aire de pique nique, de loisirs et détente...) ; et on filera ensuite par la berge pour gagner Givry, Foecy et continuer."

 

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L
Lusor
18/10/2019 19:16
Il faut savoir arrêter un projet qui n'a plus de sens si à la belle saison le canal est vide.
Répondre
M
M
17/10/2019 12:07
C'est nourrir un fantasme, bien sûr dans le monde des Bisounours tout est possible. Même avoir de l'eau dans le canal !
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J
J
17/10/2019 10:50
800 000 € pour chercher de l’eau pour alimenter le canal désespérément vide !
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L
Lusor
02/08/2019 11:35
Il y a une confusion dès le départ : le canal à vélo c'était finalement de pouvoir rouler à vélo dans le lit du canal ! On y est presque !
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M
mete-thenioux
02/08/2019 10:27
ah oui !! ah bon donc Thenioux est pas le projet ??? après avoir fait un office du tourisme , refait un pont levis sur le canal !!!!! acheter des bateaux électriques !!!!! je n'y crois pas !!!!
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M
M
02/08/2019 08:57
On voit bien que c'est mal barré et que ce ne sont pas les beaux discours et les belle intentions qui maintiennent le canal en eau.
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R
Raymond
12/12/2018 22:33
Circuler en velo? Plutot mettons des bottes et allon ramaser les ecrevise le canal a pu d'eau que pense les pêcheur
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J
J
14/05/2018 17:54
Si rien n'a bougé dans ce projet, qui a utilisé le budget alloué ?
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F
fantomas
14/05/2018 08:18
en même temps sur vierzon et alentour le canal étant plus souvent sans eau il ne sera pas très dur de circuler dans le canal plutôt que sur ces berges
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L
LoL
20/07/2017 20:33
Où en est donc le projet de canal de Berry à vélo à Vierzon ? c'est simple pour moi, j'apprends à nager à mon vélo, c'est plus sûr et rapide et je peux vous dire que j'ai du mal, car marcher sur l'eau c'est pas simple ,alors y rouler , ça tient du miracle, seul Jésus aurait pu nous éblouir à ce sujet!!.
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M
Michelon
24/07/2016 23:45
Magnifique.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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