Selon l’histoire locale, il aurait pu être planté en 1848, en tant qu’arbre de la Liberté, pour marquer la révolution de février 1848. À Vierzon, à cette période, le maire était Pierre Pétry, père d’Adolphe Hache, propriétaire du château de Bel-Air et de la porcelainerie. Alors que la seconde République venait d’être proclamée, Pierre Pétry aurait très bien pu planter ce symbole républicain, comme cela s’est fait partout en France.
Il faut sauver le cèdre du 22 rue de la Société Française. L'arbre se situe dans un projet de renouvellement d’aménagement urbain de la rue de la Société, situé sur la parcelle 0297.
L'association Arbres remarquables et son correspondant pour le Cher, Gérard Guéraud s'est rendu sur place avec Mary-Claude Grison, conseillère municipale d'opposition. Ce cèdre magnifique présente au moins deux critères, sur les trois, pour répondre à notre label « Arbre remarquable », âge et donc taille, histoire, coup de cœur.
En effet, il doit avoir pas loin de deux cents ans ans. Il est situé dans ce qui aurait été le parc du château de Bel Air, domaine de la porcelainerie Hache. Il est visible, donc faisant partie du site de la Française. Des recherches, auprès d’un professeur d’histoire tendrait à prouver que ce soit un des arbres de la liberté.
La presse locale nous apprend que "selon l’histoire locale, il aurait pu être planté en 1848, en tant qu’arbre de la Liberté, pour marquer la révolution de février 1848. À Vierzon, à cette période, le maire était Pierre Pétry, père d’Adolphe Hache, propriétaire du château de Bel-Air et de la porcelainerie. Alors que la seconde République venait d’être proclamée, Pierre Pétry aurait très bien pu planter ce symbole républicain, comme cela s’est fait partout en France."
L'association A.R.B.R.E.S pour les amoureux de la nature
La découverte et la labellisation d'arbres d'exception pour les amoureux de la nature
Tous les historiens vierzonnais en parle : Adrien Fontaine, Henri Letourneau, Michel Bloit : Pierre Pétry père d'Adolphe Hache, propriétaire du château de Bel Air et de la manufacture de Porcelaine, est maire de Vierzon, au moment de la révolution de février 1848 et sous la Seconde République (1848-1852). Il plante un "arbre de la Liberté" , donc le cèdre, dans la cour de l'usine, comme partout en France.
Pour toutes ces raisons, il faut le protéger et être donc « aux petit soins avec lui ». Le parking et la zone goudronnée qui sont prévus seront préjudiciables à son bon développement et à son avenir. Il faut donc lui laisser le maximum de terre à l’aplomb de sa ramure. L'association peut examiner sa candidature au label pour ce témoin de l’histoire industrielle de Vierzon. Bien entendu, cette demande ne peut être faite que par les propriétaires de l’arbre, c’est-à-dire la copropriété de la parcelle et bien sûr, aussi par la commune, car à priori il y a eu un accord avec les propriétaire de cette parcelle au sujet du plan de réaménagement.
Le chêne au centre routier est resté debout, préservé au milieu d'un giratoire.