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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le deuxième étage de l'office de tourisme réaménagé en bureaux

Publié le 2 Décembre 2024, 09:55am

Après le réaménagement du premier étage de l'office de tourisme pour 233.164 euros (décision de 2021), l'aménagement du second étage vient d'être à nouveau relancé, après avoir été ajourné pour raisons budgétaires, par un appel d'offres.

 

En mars dernier, l'aménagement de ce deuxième étage atteignait la modique somme de 288.090 euros. Mais la CDC avait prévu une enveloppe de 360.000 euros.

Rappelons que l'immeuble actuel de l'office de tourisme a été acheté par la communauté de communes. Il s'agissait de l'ancien magasin de vêtements Sivry pour situer.

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O
Oui
03/12/2024 06:39
Un office du tourisme démesuré dans une ville où les touristes sont rares. Cherchez la cohérence ! Encore une décision délirante de la municipalité.
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J
jeanne
02/12/2024 12:09
et voila ou vat l'argent des bus qui sons supprimé
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T
tenirbon
24/03/2024 11:26
Combien de personnes sont salariées de l'office de tourisme ?? Parce que là entre le rez de chaussée, le premier et maintenant le second on va pouvoir loger du monde.
Répondre
S
Stéphane Mousset
22/03/2024 09:34
Sans entrer dans la polémique portant sur l'utilité d'un tel service à Vierzon, surtout pour sa taille, surtout là où il est implanté (personnellement, je l'aurais plutôt placé face à la gare ou aux sorties d'autoroute), entre l'achat des murs et les différentes campagnes de réfection et d'aménagement, n'aurait-il pas été plus simple et moins coûteux de raser le bâtiment et d'en construire un nouveau ?
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M
Mais
22/03/2024 08:04
Non mais là, il y a plus urgent et plus utile que de mettre ces centaines de milliers d'euros dans cet unique bâtiment! <br /> Comment sont justifiés ces choix répétés d'investir dans ce lieu? Cela semble être un pur caprice de rois!
Répondre
S
spam
22/03/2024 12:28
Clairement, d'habitude la mairie détruit plutôt son patrimoine architectural et naturel.<br /> Il semble y en avoir de l'argent finalement...<br /> Refaites d'abord les trottoirs, et mettez des pistes cyclables!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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