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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le documentaire On a voulu voir Vierzon diffusé ce lundi soir sur France 3

Publié par vierzonitude sur 9 Septembre 2019, 08:10am

Le documentaire On a voulu voir Vierzon diffusé ce lundi soir sur France 3

On a voulu voir... Vierzon
Lundi 9 septembre 

Qui rêve de vacances à Vierzon ? Dans cette ville mal aimée, des anciens ouvriers continuent à faire vivre d’antiques tracteurs pour d’improbables virées. Un commerçant met la clé sous la porte et devient acrobate. Des moutons s’installent en pleine ville pour reconquérir des espaces verts. Une ancienne usine laisse la place à un bowling et un ancien cinéma se transforme en musée insolite...

Salle comble, ce vendredi soir, pour l'avant-première du documentaire On a voulu voir Vierzon, un 52 minutes sur Vierzon, premier d'une série de six sur des villes mal-aimées, écrit par Thomas Izèbe et réalisé par Vincent Lefebvre, avant première animée par Ciné Rencontres. C'est le documentaire qui manquait à Vierzon, humain, sensible, émouvant. 52 minutes d'un Vierzon qui se partage en creux malgré les vitrines vides, la crise qui est passée, une ville qui montre que sous la croûte de sa mauvaise réputation se cache une énigme, Jacques Brel est-il venu à Vierzon et des hommes et des femmes qui composent l'âme de cette ville.

Ce documentaire dresse le portrait d'une ville que celles et ceux qui la connaissent vraiment ont trouvé émouvant, ces gens-là, chantait Brel, ces gens de Vierzon qui aiment cette ville, la défendent coûte que coûte même contre le pire, n'y voir qu'un côté.

On passe des tracteurs à Brel, d'un passionné de cinéma retranché dans es collections au Frabnce 2 à deux jeunes qui mènent des moutons en éco-pâturage à la Genette, c'est un ancien de la Case qui se retrouve au bowling, Gilles un passionné de la forêt qui la fait découvrir, c'est une patronne d'hôtel québécoise, c'est un rugbyman, ex-vendeur de fringues qui se recycle au National palace, c'est Vierzon.

Le reportage est servi par une écriture minutieuse et des images rares d'une ville qui se donne au lever du soleil, à une lumière singulière, à une mauvaise réputation qu'elle ne mérite pas. Une ville qui, sous le regard de Thomas et de Vincent, font d'un moment passé au comptoir de chez Rachel, un de ses instants rare. C'est tout ça Vierzon. Et sous une cascade de papiers à charge, de reportages anglés crise, voilà que ce documentaire va donner aux autres de venir.  Dommage qu'aucun élu vierzonnais n'a voulu faire le déplacement pour voir un documentaire positif de cette ville, certes dans lequel aucun d'eux n'apparaît. Mais n'y voyons aucun rapport.
 

L'image de la ville fluctue en fonction des intérêts que nos édiles locales en retirent. Certains, toujours les mêmes d'ailleurs, font ce procès (faux) à Vierzonitude, comme quoi ce blog "dénigrerait" systématiquement Vierzon. C'est vrai que la réalité de ce blog n'est pas celle que partagent nos élus, là aussi, question d'intérêt. On les voit plus souvent se réjouir d'une ouverture de commerce (rare) que d'une fermeture...  

En mai 2018, nous assistions à une avant-première au Ciné-Lumière, celle d'un documentaire sur Vierzon, intitulé "On a voulu voir Vierzon", 52 minutes d'images positives, de portraits de Vierzonnais, d'une balade hors du commun inspiré par le livre de Vincent Noyoux, "La France des villes incomprises". Le documentaire avait été diffusé sur France 3 région Centre le 14 mai en soirée et le même documentaire sera diffusé sur France 3 national le 9 septembre en soirée.

Lors de l'avant-première, au cinéma, pas un élu ne s'était déplacé. Pas un mot nulle part. Pourtant, ce documentaire place Vierzon sous un jour nouveau. Du positif pur jus. Pas un mot officiel. Pourquoi ? Parce qu'aucun élu n'apparaît dans ce documentaire. Pas intéressant. Un an plus tard, changement de logiciel.

Un reportage au long cours sur la maternité de Vierzon sera diffusé le 12 septembre sur France 3, avec avant-première au Ciné-Lumière le 9 septembre. Invitation on ne peut plus officielle avec la mairie... Quelle différence entre le documentaire "On a voulu voir Vierzon" et celui sur la maternité ?

L'intérêt politicien. Dans une période de pré-élection municipale, ce genre de reportage qui montre des élus (des Vierzonnais et les personnels) se battre pour l'hôpital de Vierzon, c'est sans doute plus porteur qu'un documentaire positif sur Vierzon. Il faut conserver cette image de Vierzon la battante, la rouge, "celle qui a fait plier le ministère de la santé"... Deux poids, deux mesures. Alors, ce faux procès dispensé à Vierzonitude sur les effets négatifs de son existence sur Vierzon, nos détracteurs peuvent les remballer.

Vierzonitude avait guidé Vincent Noyoux pour lui faire découvrir Vierzon qui a eu droit à un chapitre flatteur dans son livre sorti en poche. Vierzonitude avait été contacté par les réalisateurs du documentaire pour lui servir de guide. Ils ont tourné un extrait à Vierzon en exclusivité pour ensuite vendre leur projet qui concerne Vierzon et d'autres villes. Un an plus tard, ils sont revenus avec un financement, ils tourné leurs 52 minutes à Vierzon et dans d'autres villes. Est-ce que Vierzonitude a nuit à l'image de la ville ?

Mais on voit très bien où se situent les choix politiques. Et là, va-t-on faire le procès de ses choix ou va-t-on continuer à faire une fixette sur Vierzonitude ? A la différence des élus, Vierzonitude a choisi de faire la promotion du reportage sur la maternité alors que la ville de Vierzon n'a fait, l'an passé et ne fera sans aucun doute cette anée, aucune promotion du documentaire "On a voulu voir." Bien sûr, celui sur la maternité a une portée politique. Celui sur Vierzon une portée... touristique. Alors, franchement, les leçons, à d'autres.

Le reportage est prêt. On a voulu voir Vierzon sera diffusé, en avant-première, au Ciné-Lumière, avec Ciné-Rencontres, le vendredi 4 mai, à 18h30. Ce documentaire est signé Vincent Lefebvre, écrit par Thomas Ysèbe. C'est le premier volet d'une série documentaire baptisée "Hors saison". Cette collection revisite des villes mal aimées, à l'écart des routes touristiques, des villes où ce n'est jamais la saison. A Vierzon, on part à la quête de Brel et d'une chanson, pour rencontrer des fans de tracteurs, des artistes, des collectionneurs, et autres amoureux de la nature. 

Souvenez-vous : en avril 2016, Vincent Noyoux publiait son livre Le tour de France des villes incomprises qui vient d'ailleurs de ressortir en livre de poche, avec Vierzon en couverture ! Parmi ces villes, Vierzon. Vincent Noyoux avait eu pour guide Vierzonitude qui l'avait ainsi emmené au cœur de cette ville paradoxale.

 

Quelques mois plus tard, Vierzonitude était contacté par une équipe de tournage. L'objectif : mettre en boîte une série de reportages de cinquante-deux minutes chacun sur ces villes incomprises citées dans le livre. Dont Vierzon ! Pour cela, il a fallu convaincre. Convaincre des chaînes de télévision que les reportages peuvent emporter l'adhésion du public.

Un teaser est réalisé, c'est-à-dire, un concentré de reportage de trois à quatre minutes, qui donnent envie d'en voir plus et d'aller plus loin. Bingo. L'équipe décroche un financement de France 3 et de la chaîne Voyages où travaille l'animateur.

Thomas, l'animateur et Vincent, le cameraman, sont revenus, un an plus tard à Vierzon, pour tourner cette fois-ci, le 52 minutes sur la ville, le meilleur de la ville de Vierzon, vue sous son angle.

Vierzonitude a fourni quelques bonnes adresses et au gré des rencontres, Thomas et Vincent qui ont élu domicile pendant une semaine, à l'Arche Hôtel sur les conseils de Vierzonitude, ont rencontré des gens épatants : ils sont allés au France 2, ont filmé Jean-Marie Favière à propos de Brel, ils sont allés à C2S, au National Palace, en forêt de Vierzon avec Gilles Quentin, au bowling, ils ont filmé l'accent québécois de la patronne de l'Arche Hôtel, ils ont capté le coeur apnéïque des tracteurs avec les passionnés de la Mémoire industrielle, ils ont tourné de magnifiques images de Vierzon, pour justement montrer que cette ville, finalement, ne mérite pas sa réputation.

Vierzonitude aussi sait montrer que Vierzon n'est pas cette façade désolée d'une sous-préfecture minée par le chômage, les commerces vides et la paupérisation de son coeur de ville. Non, Vierzon c'est autre chose. C'est ce qu'on ne voit pas au premier regard, ce qui étonne et qui, jamais, rarement, n'est mis en lumière, les élus ont d'autres images à fouetter.

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B
J'ai vu le reportage sur Vierzon.<br /> Je n'habite pas Vierzon mais un ami qui vit dans cette ville, m'a demandé de regarder le reportage sur FR3 pour donner mon avis par l'intermédiaire d'un blog. Je ne sais pas s'il sera censuré mais j'ai tenté le coup pour lui faire plaisir.<br /> Alors j'ai vu un film qui est tout sauf promotionnel, un journaliste sur le retour au look tout droit sorti de mai 68, un coin tracteur sympa mais inaccessible au public, un historien que j'aurais aimé écouter bien plus qu'une hôtelière canadienne (pub gratuite au passage ?) qui dit qu'il y a plein de choses à découvrir à Vierzon mais sans me dire lesquelles. Puis une impression de vieille ville qui vit dans le passé et que la jeune génération ne valorise pas autrement que par des personnes venant d'un "ailleurs" encore plus triste (navrant). Numéro d'équilibriste pour une jeunesse qui abandonne le commerce, nourrit trois moutons et font du bio en cachette. Quelle réjouissante perspective ! Une dernière séance, ça c'est sûr, au fond d'un cinéma fermé, hanté par un passionné entouré du mini-club des retraités. Un passage au stade de rugby, une friche industrielle où (je cite) il n'y a rien autre chose pour les jeunes qu'un bowling (selon "un ancien" interrogé).<br /> Enfin un superbe spectacle au cabaret, seule note de fraîcheur qu'offre cette jeune femme qui a fait le choix de Vierzon après avoir vu d'autres endroits, mais je ne passe pas mon temps à faire la fête. <br /> Petit retour promo pour l'hôtel, "Au bout du voyage, Vierzon a livré bien des secrets"… Ah bon ! Moi je n'ai rien vu de tout ça. Parle-t-on du même reportage… <br /> Epilogue, retour du journaliste 68 qui résume Vierzon à Jacques Brel est me propose de marcher dans les pas d'un chanteur qui n'a peut-être jamais mis les pied là-bas, un peu court pour m'inciter à découvrir cette ville en la résumant à une chanson.<br /> Je reste sur ma faim, je n'ai rien appris sur cette cité du Berry, même pas à quoi elle ressemble, où et comment vivent ses habitants et ce qui pourrait me motiver à faire 600 kilomètres pour la découvrir. Je ne dis même pas y vivre mais seulement venir la voir.<br /> J'ai tenu la promesse faite à mon ami Vierzonnais mais j'espère qu'un jour, il sera fait un vrai documentaire sur sa ville me montrant quelque chose qui m'incitera à faire la route pour un moment découverte…
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W
Pour revenir sur le fond des échanges de l'an dernier, l'anonymat n'aurait pas de raison d'être si les pouvoirs publics et surtout la justice remplissaient leur rôle et permettaient à tout un chacun de s'exprimer librement et en sécurité. Le degré de déliquescence est tel que même des forces de l'ordre portent des cagoules. Quand on est tombé si bas on ne voit pas bien ce qu'on peut espérer…<br /> <br /> Quant au film, ce sont des images et les images n'impressionnent que les enfants et leurs ainés néotoniques.
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A
Vous ne voulez pas comprendre.<br /> OK j’arrête. Bonsoir.
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V
Non je comprends mais non Vierzonitude est une signature.
A
Pas de mauvaise foi mais de l’indignation ! Aucun des articles de Vierzonitude est signé.<br /> Je suis parfois d’accord ou pas avec ces articles mais l’anonymat est toujours très malsain d’autant que sortant du stade factuel ils défendent parfois un parti pris.<br /> Et pourquoi pas ? Rien à dire si celui qui écrit SIGNE.<br /> Il ne faut pas nier que préférer l’anonymat à du sens...
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V
Ya que vous qui n'êtes pas au courant !!!!
A
Film techniquement correct mais décevant du point de vue des thèmes évoqués. Trop de temps passé sur certains sujets qui pouvaient être intéressants sur des temps plus courts (National palace, mouton, ...) mais aussi ce Mr Beurion qui n’avait pas place car rien à dire !<br /> Rien sur l’ACTIVITE à Vierzon, celle des associations les estivales du canal, le cinéma et bien d’autres. Sur l’acti Des entreprises (il y en a !). Pourquoi ne pas présenter en parallèle l’industrie des tracteurs d’autrefois et puis l’activité de pointe d’une entreprise moderne. C’était facile à trouver et pouvait contribuer à présenter Vz sous un jour un peu attractif !<br /> Dommage...
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V
Ah la mauvaise foi si vous avez vu le film vous savez qui est Vierzonitude. Ah la mauvaise foi lol

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